Le week-end du 20 et 21 juillet, nous étions sur les terres de l’hippodrome de Longchamp pour la troisième édition du Lollapalooza parisien. Bon, ok, pas super rock comme festival, mais il y avait quand même de quoi satisfaire nos oreilles (… et de quoi les faire saigner aussi, un peu), et puis c’est beau de voyager mais il faut aussi penser à parler de ce qui se passe par chez nous ! Retour sur ce premier jour du festival dans la suite du post.
Samedi
20 juillet
Notre
début d’après-midi peut être résumé à des aller-retour entre la scène
alternative et la scène Perry (électro). On jette un œil au DJ Gryffin,
puis on retrouve Jaden Smith (oui oui, le fils de Will) sur l’Alternative
Stage.
Derrière
lui, un immense écran diffuse des vidéos de paysages urbains et sauvages, créant
un fond de scène parfait. Si la journée avait bien commencé, le ciel bleu s’est
rapidement couvert et, au beau milieu du set de Jaden, nous nous retrouvons arrosés
par des trombes d’eau.
On
file se réfugier sous la tente de la scène électro, histoire de profiter
pendant quelques instants du set de Dynoro, puis on retourne braver les
éléments (ok, ça s’est vite calmé) pour voir la fin du show de Jaden Smith. Et,
franchement, c’était un sacré show, aussi bien musicalement que visuellement !
Le
jeune rappeur a un charisme indéniable, il danse, il échange avec la foule, il
se rase le crâne sur scène (oui, vous avez bien lu). C’était vraiment un bon
moment, l’un des meilleurs de cette première journée de festival, et si l’occasion
venait à se présenter à nouveau, nous n’hésiterions pas à retourner le voir !
Ensuite,
retour vers la scène électro avec Alison Wonderland. Certains d’entre
vous la connaissent peut-être ; c’est sans doute l’artiste électro la plus
alternative de la journée – au côté de Kayzo. L’Australienne enflamme la Perry’s
Stage, et nous en oublions même de sortir du chapiteau pour la suite de notre
programme.
Ensuite,
direction la scène alternative – encore – pour Skip The Use. Ce groupe,
que j’ai dû voir une dizaine de fois depuis que j’ai commencé à écrire pour
Alternativ News il y a plus de 5 ans, fait toujours preuve de la même énergie
décalée en live. Après deux ans de pause, Mat Bastard et sa bande sont de retour
plus en forme que jamais et ont l’air bien décidés à prouver que Skip The Use, eh
bien c’est pas fini. Le groupe présente deux nouveaux morceaux, "Damn Cool" et "Forever
More", et le Lollapalooza approuve.
C’est
ensuite au tour d’IAM de commencer son show sur la MainStage 1. La foule
se presse devant la scène, c’est plutôt impressionnant, et le public est
complétement hétéroclite, on y retrouve aussi bien des bobos trentenaires que
des ados venus en bande.
Akhenaton et Shurik’n, aux micros, le groupe débute son set avec l’incontournable tube "L’Ecole du micro d’argent". Sur scène, pas de show exceptionnel, le groupe apparaît avec ses masques devant une mise en scène japonisée, comme à son accoutumée. Mais il n’en faut pas plus, finalement : les gens viennent voir la légende IAM, c’est tout, pas de chichis.
Bien
sûr, le point fort du set sera le cultissime titre "Je danse le MIA", que tout le
monde connaît et reprend en chœur. Un peu plus vers le fond – là où les
festivaliers ont la place de bouger – tout le monde ressort les petits pas du MIA,
bière à la main. Un chouette moment, ça fait plaisir de revoir les Marseillais
sur scène, et de jolies surprises comme les confettis qui sont en fait une
pluie de faux billets verts.
Place
ensuite à la sensation Orelsan sur la MainStage 2. Pour être tout à fait
honnête, je ne maîtrise absolument pas le sujet, mais je me réjouissais de
découvrir ce rappeur dont tout le monde parle. Pour être tout à fait honnête
aussi, je n’ai pour ma part pas du tout accroché, malgré l’enthousiasme
débordant des fans qui m’entouraient. Pas de charisme, pas vraiment de rythme,
une nonchalance qui m’a fait lever les yeux au ciel à plusieurs reprises ;
c’est clair que je ne payerai pas pour revoir le rappeur sur scène, mais autour
de moi il y a des milliers de personnes qui prennent leur pied, donc il n’a pas
vraiment besoin de mon soutien.
Nous
loupons Perry Farrell’s Kind Heaven Orchestra sur l’Alternative Stage pour
ne pas manquer une miette du show de Twenty One Pilots. Il faut noter que Perry
Farrell, en plus d’être le chanteur de Jane’s Addiction, est aussi le créateur
du festival Lollapalooza ! Il s’était donc gentiment accordé le spot de clôture
de la scène alternative – pourquoi se priver, après tout ?
Le
show de la journée, ce sera bien entendu Twenty One Pilots sur la MainStage,
comme on aurait pu s’y attendre. Le seul point négatif de ce set, c’est la
pluie qui nous rince à nouveau (on est trempés jusqu’aux os), mais hors de
question de louper une seconde du show. Après l’intro sur "Jumpsuit" qui réveille
illico tout le festival, on enchaîne avec l’énergique "Levitate" puis "Heathens",
repris en chœur par la foule.
Sur
scène, nous retrouvons la voiture en flammes, Joshua Dun et sa batterie en
hauteur, le piano de Tyler Joseph, mais bien entendu, aucune trace du pont
suspendu qui nous avait vendu du rêve à Bercy en mars. Pas bien grave, le duo
sait assurer le show comme personne, pas besoin de diversions scénographiques
pour nous en mettre plein la vue et les oreilles. Les fans sont très nombreux et
donnent de la voix, même sur des titres qui ne sont pas "Ride" ou "Stressed Out".
En
revanche, on est un peu tristes que Tyler n’ait pas quitté la scène sur "Car
Radio" comme il a l’habitude de le faire pour se retrouver à l’autre bout de la
salle, ou perché quelque part sur les tentes son et lumière des festivals. C’était
peut-être la faute à la pluie qui limite les déplacements à risque, mais le
chanteur est resté sur scène jusqu’à la fin de la chanson.
Pour
conclure le set, nous avons droit à "Chlorine", puis l’incontournable "Trees", qui vient
à chaque fin de concert nous faire pleurer, sauter et danser. Tyler et Josh
ne dérogent pas à leur tradition et viennent s’installer sur les plateformes portées
par la foule, frappant sur leurs grosses caisses comme si leur vie en dépendait.
Les confettis viennent compléter ce bouquet final, et tous les fans repartent
les yeux pleins d’étoiles, comblés par la superbe prestation de leurs idoles.
Cette
première journée de festival s’achève en compagnie de Martin Garrix sur
l’autre Main Stage, feux d’artifice et jeux de lumières au programme. C’est pas
vraiment le style de prédilection d’Alternativ News, mais on passe un agréable
moment à ne pas se prendre au sérieux et à profiter de la météo qui s’est
calmée (et on profite des lance-flammes pour faire sécher nos vêtements à
distance).
Pour
le retour sur Paris, le système des navettes en bus est plutôt cool. Il faut attendre,
c’est sûr, mais on reste à une distance raisonnable des principaux axes de la
ville – rien à voir avec le périple pour repartir du Download depuis qu’il est
allé s’exiler dans la base aérienne 217…
Rendez-vous très rapidement sur notre site pour le live report du dimanche !
Merci à l'équipe du Lollapalooza et notamment à Natacha C. !
Texte : Laurie B.
Tweeter
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire