Je le dis souvent, mais Peripheral Vision est un de mes albums préférés de ces 10 dernières années. Turnover avait réussi un coup de maître sur son deuxième long jeu, et sa suite Good Nature, était presqu'aussi enthousiasmante, avec des couleurs moins automnales. C'est après que cela se corse : Altogether, sorti en 2019, était un album avec quelques titres qu'on appréciait, mais dans l'ensemble qu'est ce qu'on s'est ennuyé ! Du coup, à l'annonce de Myself In The Way, on était plus angoissé qu'excité à l'idée d'entendre ce nouvel album de la bande. Et ce ne sont pas les titres présentés en amont qui ont tout fait pour rassurer les fans. Bien au contraire. La suite de la métamorphose semblait s'opérer avec des claviers Pink Floyd-esque, et des morceaux mous et sans vie. C'est simple, Peripheral Vision est aussi vital que Myself In The Way est d'un ennui abyssal. 47 minutes de bâillements, de synthés, de mélodies pas accrocheuses, de vocalises cotonneuses, toujours sur le même rythme, à tel point qu'on a la sensation d'écouter le même morceau en boucle. Et même pas un bon morceau ! On sait que Turnover fait bien ce qu'il veut avec son son, mais là autant dire qu'à moins d'être un peu maso, on passera notre chemin. On reconnaît bien leur patte, la voix d' Austin aussi, mais quelle déception de les voir aller tellement loin pour un résultat sans âme, ni émotion. Après avoir réussi à nous bouleverser, Turnover ne fait plus que réussir à nous endormir !
2/5
Recommandé si vous aimez : les synthés, les guitares cristallines, une pop expérimentale et chiante, les Pink Floyd et les Beatles
Guillaume W.
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