Le trioisième album de Grayscale complète la transformation entamée il y a maintenant deux ans avec le très bon Nella Vita. Il restait encore quelques traces du pop-punk des débuts, sur Umbra, le quintet de Philadelphie plonge la tête première dans un pop-rock radiophonique à souhait. Est-ce un mal pour autant ? Et bien, absolument pas ! Car Umbra continue sur l'exacte lancée de son prédécesseur avec un rock alternatif finement ciselé et ultra accrocheur. Dès "Without You", une influence 80's se fait clairement ressentir, claviers et saxophone inclus. Et ça fonctionne du feu de dieu. "Dirty Bombs" a gardé quelques reflexes pop-punk sur le refrain, "Bad Love" et "Motown" sont des morceaux de The 1975 sans être des morceaux de The 1975, et toujours ce refrain en or massif. Et que ce soit dans les morceaux les plus portées guitares comme "Over Now" et "Say It To My Face" (avec toujours cette fibre 80's qui parcourt le titre) ou la superbe "King Of Everything", ou à l'inverse sur les ballades tire-larmes "Live Again" et "Light", le groupe ne se trompe pas. Et même si les textes sont simples et bien entendu portés pour la très grande majorité sur les relations humaines, vous aurez bien du mal à trouver un disque plus catchy que Umbra cette année.
4/5
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Guillaume W.
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