Trois ans après leur retour sur le devant de la scène avec Colliding By Design, Acceptance sort son troisième album, Wild, Free. Pour les fans de la première heure, ou ceux qui désiraient entendre un Phantoms 2.0, passez une nouvelle fois votre chemin. 15 ans sont passés par là, et ce disque devenu culte auprès de la scène emo, est un lointain souvenir. L'EP sorti plus tôt cette année (dont tous les titres sont présents ici) était en fait une bonne indication sur le son de ces 10 nouveaux morceaux. Beaucoup de synthés, une basse qui pulse, des guitares qui balancent de la mélodie à tour de bras et cette voix de Jason Vena, toujours aussi prenante même 15 ans plus tard. Wild, Free, reprend clairement les choses où elles avaient été laissées il y a trois ans, mais en allant encore plus à l'essentiel et en appuyant encore plus sur le côté pop et radio rock. On le sent dès ''Midnight", le groupe cherche à pondre du tube à la pelle : c'est ultra léché, bien foutu, ce refrain reste scotché dans notre cortex frontal, et ça fonctionne bien. "Cold Air" suit la tendance 80's du moment avec une ouverture sous la forme d'énormes synthés, jusqu'au refrain tout en double voix et encore une fois, on s'incline devant tant de savoir-faire. L'excellente "Release & Let Go" suit avec toujours ces claviers, ces guitares cristallines et cette émotion. Wild, Free arrive à nous accrocher jusqu'aux dernières notes de "At The Edge Of The Earth" (très The Killers dans le son d'ailleurs), avec des tubes, des tubes et encore des tubes. Mention spéciale à la superbe "Son Of The City" et la Phantoms-esque "Wasted Nights" qui nous renverra direct 15 ans en arrière, sans jamais sonner datée. Il est seulement bien dommage que la moitié des titres soient sortis sur l'EP, ce qui gâche un peu l'effet malgré tout, avec seulement une moitié d'album à se mettre sous la dent. Wild, Free reste malgré tout un album à écouter sans bouder son plaisir. 10 morceaux pour 40 minutes, et un album qui respire bon l'emo-pop simple, efficace, ultra accessible et catchy à souhait.
3,5/5
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Guillaume W.
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