Le voici, le voilà ce huitième album pour Biffy Clyro. Un an après l'excellent Balance, Not Symmetry (qui a servi de bande originale au film portant le même nom) et surtout 4 ans après le plus que dispensable Ellipsis, A Celebration Of Endings marque le retour aux affaires de notre trio écossais préféré. Et dès l'intro et ce riff hyper alambiqué mais tellement typique de la bande, on sait déjà que "North Of No South" va envoyer du bois. Et on ne se trompe pas. Après un couplet calme où les trio de voix fait encore son effet, le refrain arrive et défonce tout sur son passage. Les frissons sont là, c'est bon signe et surtout, rien qu'avec ce morceau, Ellipsis semble un bien lointain (et mauvais) souvenir. Le piano et les cordes de "The Champ" et la voix superbe de Simon annonce le calme avant la tempête, avec encore une fois un riff du feu de dieu et cette triplette vocale digne de Queen. Et toujours ce refrain en béton armé. "Weird Leisure" continue sur cette même lancée, tandis que "Tiny Indoor Fireworks" se la joue poppy et imparable (essayez juste de ne pas reprendre le refrain pour voir), et que "Worst Type Of Best Possible" vous fera dresser les poils (même ceux du cul oui oui). On n'est à peine à la moitié de la galette qu'on sait qu'A Celebration Of Endings est un album vers lequel on va revenir. La suite ne nous fera pas mentir, et depuis Blackened Sky, Biffy s'est fait une spécialité pour envoyer des ballades plus belles les unes que les autres. Ici, "Space" et "Opaque" ont la lourde tâche de succéder à des morceaux comme "Scary Mary" ou "Folding Stars". Les cordes donnent un côté cheesy aux deux morceaux mais malgré tout, on s'en sort bien, surtout sur la première citée. Le reste de l'album se partage entre moments décomplexés et rentre dedans (''End Of", morceau le plus bourrin de la galette avec son côté carrément Foo Fighters sur l'énorme pont), passages radio (''Instant History" et son clavier qui a fait couler tant d'encre et qui avait surtout servi de présentation à l'album, laissant craindre un disque ultra pop, ultra produit et ultra calibré, mais qui dans le contexte de l'album entier passe bien mieux) et un final héroïque toujours avec ces cordes qui servent de fil conducteur à l'album. Ce huitième album est donc bien une renaissance pour Biffy Clyro. Sans se réinventer, ni revenir aux sources (cela reste surement un doux rêve des fans de la première heure), le trio vient de sortir son meilleur album depuis Puzzle, et cela fait un bien fou de les entendre à nouveaux énervés, faire rugir les guitares. Welcome back lads !
4/5
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Guillaume W.
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1 commentaire :
Pas aussi enthousiaste, je trouve que l'album manque de personnalité de prise de risques, rien ne reste en tête à vie comme ils savaient le faire. En fait j'ai l'impression d'écouter des chutes d'Opposites.
Y a eu des efforts par rapport à Ellipsis c'est indéniable mais on est loin du compte je trouve. La soupe toujours bonne, sauf que cette fois elle est froide, dommage
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