Le coup d’envoi de cette soirée fut
donné par The Haunt: AnastasiaMax,
un duo de frère et sœur originaire de Floride, Max et Anastasia. Sur scène, ils
sont accompagnés de deux musiciens live qui les suivent sur les tournées. Nous
avions déjà pu voir la formation sur scène au Supersonic quelques mois plus
tôt, en compagnie de nuls autres que… Palaye Royale, justement. Il faut croire
qu’on a là un combo gagnant !
The Haunt se retrouve face à un
public très indulgent et relativement facile à motiver : les fans se
mettent sans tarder dans l’ambiance de la soirée, un certain nombre d’entre eux
connaissant déjà certains morceaux proposés par la formation.
C’est ensuite au tour de Flash Forward de monter sur scène après
un rapide changement de plateau. Ce sympathique quatuor allemand nous séduit en
un clin d’œil avec son énergie communicative et ses rythmes entraînants. Sourires
aux lèvres, les membres du groupe tentent de baragouiner quelques phrases en
français – ce n’est pas hyper concluant, mais franchement c’est l’intention qui
compte et ils mettent tellement de bonne volonté qu’on est bien forcés de les
applaudir.
Au niveau des morceaux, c’est un peu
la même chose : leur rock alternatif n’a rien d’exceptionnel ou de
novateur, mais ça fait tout à fait l’affaire ! Le public accroche plutôt
bien, les musiciens sont à fond, et le chanteur se permet même un petit bain de
foule – autant vous dire qu’on s’éclate pas mal par ici.
Environ une demi-heure plus tard, les
Allemands quittent la scène et les techniciens retirent le drap qui couvrait
les immenses lettres lumineuses au nom du groupe de tête d’affiche, derrière la
batterie. En voyant le nom « Palaye Royale » s’illuminer, les fans se
mettent à hurler de façon stridente… ce qui nous surprend un peu. Mais, en
effet, quand on regarde de plus près, la moyenne d’âge n’est pas très élevé, le
public est majoritairement féminin et fait preuve d’un enthousiasme non
dissimulé.
On vous laisse imaginer les cris au
moment où le groupe entre en scène ! D’ailleurs, le set commence sur les
chapeaux de roue avec "Don’t Feel Quite Right, les fans et moins fans
connaissent donc tous le morceau sur le bout des doigts. Les musiciens arborent
leur look habituel et semblent ravis d’être de retour sur une scène parisienne.
Certains titres comme "Death Dance" ou "Teenage Heartbreak Queen" entraînent des réactions encore plus enthousiastes du
côté des fans, et on repère plusieurs pancartes dans les premiers rangs (et
plusieurs objets qui volent sur la scène : une rose, une peluche, plus une
multitude de cadeaux non-identifiés). L’engouement pour Palaye Royale nous
rappelle vaguement celui des jeunes Français(es) pour Tokio Hotel, dix ans
auparavant. Les musiciens en jouent et Remington Leith, le chanteur, en profite
pour se donner en spectacle – comme à son habitude, il escalade toutes les
surfaces qu’il est possible d’escalader autour de lui, il ne rechigne devant
aucun bain de foule, ce qui ravit les fans !
Le tube "Mr. Doctor Man" est repris en chœur
par la totalité de la salle (à l’exception peut-être des quelques parents
présents, trop occupés à surveiller leur progéniture au milieu de la foule), puis "Ma Chérie" a une connotation toute particulière ce soir, Remington prenant la
peine de préciser que c’était particulièrement drôle de jouer ce titre sur le
sol français.
Après avoir promis de revenir bien
vite, le groupe prend congé et quitte la scène, laissant ainsi le Point
Ephémère se vider. Les fans restent cependant dans les parages : hors de
question de manquer l’occasion de croiser leurs idoles entre la salle et le
tourbus !
Pour notre part, nous avons passé un
bon moment – ce n’était pas le concert de l’année, certes, mais c’était un concert
où le groupe avait plaisir à être sur scène et les fans avaient plaisir à être
là, donc que demander de plus ?
Thank
you to Sam from KINDA Agency
Texte
: Laurie B.
Photos
: Chloe Rose
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