Quoi de mieux pour commencer le mois
de février qu’une affiche pareille ? Bien sûr, Alternativ News était de la
partie et on vous fournit un live report et les photos de la soirée (sold-out) dans
la suite de ce post.
Vendredi dernier, le 1er février 2019, nombreux sont les courageux qui ont bravé le vent et la pluie pour arriver à temps pour le début du set de Landmvrks dès 18h50. Le groupe originaire de Marseille fait beaucoup parler de lui ces derniers mois et avait notamment séduit de nouveaux Parisiens lors de la dernière édition du Download Festival, l’été dernier.
Il faut dire que l’énergie des
musiciens et la prestation qu’ils nous réservent ce soir-là valaient largement
le détour. Et, comme si cela ne suffisait pas, au bout de la troisième chanson
de la soirée, nous avons déjà droit à un guest sur scène. Mattéo Geisonimo,
chanteur de Novelists, vient rejoindre la formation pour interpréter "Winter",
morceau dans lequel il est en featuring.

Nous allons surveiller l’évolution de
ce groupe très prometteur (qui a toutefois déjà fait ses preuves) de très près,
et nous espérons que vous aussi ! En tout cas ce soir-là, Landmvrks a fait
un carton plein auprès du public du Trabendo.

Pour la suite de la soirée, nous retrouvons les Anglais de Trash Boat, habitués aux premières parties et que nous avons du voir sur scène une dizaine de fois en moins de deux ans (on exagère à peine). Mais c’est toujours un plaisir de retrouver l’énergie punk de la formation… même si, en toute honnêteté, ils sont un peu l’outsider sur cette tournée et que l’intégralité du public n’accroche pas vraiment.

Pour la suite de la soirée, nous retrouvons les Anglais de Trash Boat, habitués aux premières parties et que nous avons du voir sur scène une dizaine de fois en moins de deux ans (on exagère à peine). Mais c’est toujours un plaisir de retrouver l’énergie punk de la formation… même si, en toute honnêteté, ils sont un peu l’outsider sur cette tournée et que l’intégralité du public n’accroche pas vraiment.
On ne pourra cependant pas reprocher
à Trash Boat de ne pas s’être donnés à fond, car les musiciens semblent ravis
de retrouver leurs fans les plus fidèles de la capitale (que l’on repère
rapidement, car ils n’hésitent pas à slammer et scandent les paroles de chacune
des sept chansons interprétées ce soir-là)… mais c’est vrai qu’ils collent
mieux quand ce sont State Champs ou Neck Deep les têtes d’affiche.

Sur scène, les musiciens ne tiennent
pas en place et nous avons droit à un show super animé, même s’il faut avouer
que la majorité des regards restent rivés
sur Drew et ses cheveux fluos (rose/orange, on arrive pas trop à se décider).
Pour notre part, nous n’avions pas vu la formation new-yorkaise depuis le Download
de l’année passée, c’est donc un plaisir de la retrouver en grande forme ce
soir.


Dernier tour de piste ensuite sur "First World Problem Child", et les membres de Stray From The Path peuvent quitter la scène fiers de leur prestation, et comblés par l’accueil chaleureux du public français.

Très vite, le frontman Lawrence « Loz » Taylor dévoile une nouvelle
facette de sa personnalité et se met à arpenter la scène de long en large,
allant jusqu’à rendre visite au guitar tech, tranquillement caché derrière ses
consoles. Bondissant dans tous les sens (sur scène, mais aussi dans la foule),
il semble intenable et des titres comme "You Are We" ou "Brainwashed" ne font
qu’attiser ce brin de folie.
L’annonce de "Seven Hills" emballe la
foule, qui semble transcendée quasiment au même niveau que Loz. Décidément,
entre Architects quelques jours plus tôt et le concert de While She Sleeps ce
soir, on est plutôt fiers d’être Parisiens – c’est bien connu et on va pas se
mentir, le public de Paris a tendance à être un peu plus mou que dans bon
nombre d’autres villes européennes. Mais pas ce soir, en tout cas et, pour une
fois, on saura que le groupe dit la vérité s’il affirme que la foule parisienne
était la meilleure depuis le début de la tournée (étant donné que la tournée en
question a débuté ce soir-là, c’était pas très compliqué).


Issus de l’album You Are We, les titres "Civil Isolation" et "Empire of Silence" font
carton plein eux aussi… même si on a eu droit à un petit cafouillage de la part
du chanteur qui, au lieu d’annoncer le deuxième morceau, a annoncé le récent "HAUNT ME"… Petit fail de début de tournée, on ne leur en tiendra pas rigueur,
même si Loz a si honte qu’il lâche un « Filez-moi un flingue ».


D’ailleurs, quand "HAUNT ME" arrive
enfin, on remarque que les fans les plus fidèles connaissent déjà le morceau
sur le bout des doigts. Bien entendu, ils continuent de chanter toujours aussi
fort pour "Steal The Sun", puis "Four Walls", avant que le groupe ne quitte la
scène. Les acclamations ne tardent pas et, au bout de quelques instants, While
She Sleeps est de retour face à nous.




Pour clôturer la soirée, deux
incontournables de la discographie du groupe : "Silence Speaks" (sans Oliver
Sykes bien sûr, trop occupé à faire des vagues aux USA avec son groupe et leur
nouvel album amo) et "Hurricane", que
l’on pourrait qualifier de « fan-favorite ». D’ailleurs, le spectacle
n’est pas terminé : sur cette dernière chanson, Loz décide de quitter la
scène et de traverser le public, allant jusqu’à monter sur la balustrade du
Trabendo – sans jamais quitter son micro. Après un petit tour de la salle puis
un dernier crowdsurf, le voilà de retour sur scène pile à temps pour la fin du
titre.


While She Sleeps quittent leurs fans
parisiens pour de bon sous des acclamations tonitruantes amplement méritées, promettant
d’être de retour « au plus tard l’année prochaine ». En attendant,
nous ressortons du Trabendo satisfaits et sourire aux lèvres.
Merci à Ninon d'Alternative Live !
Texte : Laurie B.
Photos : Mathilde M.
Tweeter
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire