En 2018, quand on entend certaines personnes dire, ‘’oh j’espère tellement que Thrice va revenir au son de The Illusion Of Safety, c’est mon album préféré’’, c’est totalement incompréhensible. Nous ne sommes plus en 2002, il faut se réveiller ! Depuis Vheissu, on sait très bien que Thrice ne fera plus jamais machine arrière, et tant mieux. Non pas que The Illusion Of Safety soit un mauvais disque, mais la bande est allée tellement plus loin en terme de songwriting depuis 15 ans que ce serait forcé et de mauvais goût. En tout cas, si c’est cela que vous cherchez, la chronique s’arrête là pour vous car Palms, leur dixième album, sonne à l’opposé.
Thrice ne peut plus être comparé à un autre groupe, c’est désormais un groupe auquel les autres sont comparés, une référence. Et ce n’est pas Palms qui fera tâche dans leur discographie parfaite. On n’est clairement moins surpris par l’évolution sur les derniers albums, mais toujours aussi impressionné par les compostions que sont encore capables de nous pondre le quatuor.
"Only Us" ouvre le bal et des synthés tout droit sortis du générique de Stranger Things font leur apparition : la voix de Dustin, la batterie et le synthé démarrent avant l’arrivée des guitares et de la basse. C’est un morceau tout en retenue, dont la tension avance crescendo jusqu’à l’explosion sur le refrain et le pont post-hardcore en diable. "The Grey" sonne comme un extrait de Beggars en plus puissant. "The Dark" vous emportera avec cette section rythmique du feu de dieu et à nouveau ce synthé 80’s sur le refrain. Et surtout l’apparition des guitares simplement sur la final. Seulement trois morceaux et déjà trois réussites.
Dès lors, on sent que l’on aura à faire à un album plus varié que To Be Everywhere Is To Be Nowhere qui était plus "in your face". La suite nous donnera raison : à nouveau cette influence Beggars sur "Just Breathe" ou encore "Blood On Blood" (et ces guitares hispanisantes), un petit détour par The Alchemy Index avec le sublime "My Soul", et comment ne pas parler des deux petits chefs d’œuvre que sont "Everything Belongs" et "Beyond The Pines". La première qui part comme une ballade piano/voix pour s’envoler vers le post-rock, la deuxième qui clôt l’album et s’étend sur près de 6 minutes où rien n’est à changer. Des frissons, des frissons et encore des frissons…
Thrice a encore réussi à nous sortir un album dantesque et montre un groupe qui n’a pas peur de se retourner sur son passé, mais qui cherche toujours à avancer, à donner plus. Palms est un très grand album, et un des meilleurs que vous aurez l’occasion d’entendre en 2018.
Thrice ne peut plus être comparé à un autre groupe, c’est désormais un groupe auquel les autres sont comparés, une référence. Et ce n’est pas Palms qui fera tâche dans leur discographie parfaite. On n’est clairement moins surpris par l’évolution sur les derniers albums, mais toujours aussi impressionné par les compostions que sont encore capables de nous pondre le quatuor.
"Only Us" ouvre le bal et des synthés tout droit sortis du générique de Stranger Things font leur apparition : la voix de Dustin, la batterie et le synthé démarrent avant l’arrivée des guitares et de la basse. C’est un morceau tout en retenue, dont la tension avance crescendo jusqu’à l’explosion sur le refrain et le pont post-hardcore en diable. "The Grey" sonne comme un extrait de Beggars en plus puissant. "The Dark" vous emportera avec cette section rythmique du feu de dieu et à nouveau ce synthé 80’s sur le refrain. Et surtout l’apparition des guitares simplement sur la final. Seulement trois morceaux et déjà trois réussites.
Dès lors, on sent que l’on aura à faire à un album plus varié que To Be Everywhere Is To Be Nowhere qui était plus "in your face". La suite nous donnera raison : à nouveau cette influence Beggars sur "Just Breathe" ou encore "Blood On Blood" (et ces guitares hispanisantes), un petit détour par The Alchemy Index avec le sublime "My Soul", et comment ne pas parler des deux petits chefs d’œuvre que sont "Everything Belongs" et "Beyond The Pines". La première qui part comme une ballade piano/voix pour s’envoler vers le post-rock, la deuxième qui clôt l’album et s’étend sur près de 6 minutes où rien n’est à changer. Des frissons, des frissons et encore des frissons…
Thrice a encore réussi à nous sortir un album dantesque et montre un groupe qui n’a pas peur de se retourner sur son passé, mais qui cherche toujours à avancer, à donner plus. Palms est un très grand album, et un des meilleurs que vous aurez l’occasion d’entendre en 2018.
4,5/5
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Guillaume W.
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