Enfin ! C’est fait ! The Republic Of Wolves est de retour, 5 ans après avoir sorti No Matter How Narrow, qui tentait avec bonheur de faire ressortir le côté plus pop du groupe. Mais, ça c’est du passé. Shrine revient au son de Varuna, fini le côté poppy (mais ultra réussi malgré tout) de No Matter How Narrow. "The Canyon", "Bask", "Mitama" sont ponctués de screams, de double voix, de guitares rageuses, presque boueuses. Mais l’expérience de leur prédécesseur leur a aussi montré qu’ils étaient capables de sortir des morceaux plus pop, toujours avec succès ("Sundials" ou encore "Colored Out", morceau le plus simple et accrocheur de cette galette). Et la force majeure qu’ont toujours possédé les natifs de Long Island, c’est de réussir à proposer des morceaux où l’émotion est présente de bout en bout ("Birdless Cage" en est un magnifique exemple où les guitares et les voix ne font qu’un et bordel, c’est beau à en pleurer). The Republic Of Wolves laissent la musique venir à eux et vont où le morceau l’exige : s’il faut allonger le format pour arriver à 7 minutes, qu’il en soit ainsi ("Dialogues" part comme un morceau rageur pour continuer sur une partie totalement folk, pour repartir sur une partie toutes guitares dehors). C’est totalement incompréhensible qu’un groupe si talentueux, soit si méconnu du grand public (et même de la scène emo/post hardcore d’ailleurs). Les points communs avec Brand New sont là (la voix, les expérimentations sonores), mais on est très loin d’avoir entre nos oreilles un Brand New bis. The Republic Of Wolves est un groupe fantastique, point barre. Shrine est leur album le plus varié et c’est aussi un album dense et exigent, mais foutrement bon. Probablement leur meilleur jusqu’à aujourd’hui. Espérons que l’on n’ait pas besoin d’attendre 5 ans pour à nouveau entendre parler d’eux. Welcome back boys !
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Guillaume W.
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