mercredi 28 février 2018

Chronique Express : We Were Sharks - Lost Touch

We Were Sharks, ce sont six Canadiens signés sur Victory Records. A l’image de leurs camarades de label, For The Win, ils pratiquent l’art de l’easycore. Mais là où For The Win mettent des plans core dans leur easy, les natifs d’Ottawa mettent l’accent sur l’easy. 29 minutes et 10 titres entre pop-punk ensoleillé, passages éclairs et petits moshs entre potes. Et franchement, ça se passe super bien pour eux. Ils ne sont pas nés de la dernière neige non plus (ils se sont formés en 2011), donc le songwriting est clair, net et précis. Pas de fioritures, on donne tout et on pense à la scène. Leur force, c’est de réussir à pondre des refrains hyper catchy tout au long du disque. C’est bien simple, il n’y a pas un seul morceau où on n’a pas envie de reprendre les paroles de cœurs brisés à tue-tête. Une fois "Beyond Repair" démarré, le train est lancé à toute vitesse et le groupe assure, aussi bien vocalement que musicalement. C’est impossible (essayez pour voir) de ne pas bouger vos corps. Les BPM augmentent fortement avec la triplette "Hotel Beds", l’expéditif "Ashley" et "Stay", mais toujours avec le souci de garder la mélodie qui fait mouche dans un coin de la guitare. Un petit featuring du chanteur de Broadside sur "Late Bloomer", des cœurs au top sur "July" et le tour est joué. Peu de choses sont finalement à reprocher à Lost Touch. C’est un album frais, sans prise de tête et parfait pour le printemps qui, on l’espère, ne vas pas tarder à arriver. Manque juste une personnalité plus affirmée pour être incontournable et on reprochera aussi une deuxième moitié d’album moins prenante où les riffs sont recyclés. Pour le reste, We Were Sharks ont tout pour se placer sur le devant de la scène. Et c’est bien tout le mal qu’on leur souhaite. 

3,5/5 
Recommandé si vous aimez : Four Year Strong, Seaway, Neck Deep

Guillaume W.



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