Nous sommes enfin le 28 novembre 2017, en route vers le Backstage pour
voir les très attendus Suédois de Normandie ! Il faut dire qu’ils ont su
se faire désirer, annulant plus ou moins à la dernière minute leurs deux
dernières venues parisiennes.
On loupe Grumble Bee, de
son vrai nom Jack Bennett, un artiste anglais qui se produit en solo sur scène,
mais on arrive pile à l’heure pour le début du set de Ryan Key (William Bryan Key), l’ancien chanteur du mythique groupe
Yellowcard.
Le groupe avait donné son dernier concert le 25 mars 2017, et nous
avions eu la chance de le voir sur le Warped Tour de 2016, où il s’était
produit face à des foules impressionnantes chaque jour. Etrange, donc, de
retrouver le frontman dans une salle telle que le Backstage – mais c’est loin
d’être une mauvaise chose ! L’ambiance intimiste de la salle est parfaite
pour ce premier set solo, au cours duquel le chanteur, seulement accompagné de
sa guitare et de son ordinateur, prendra la parole à de multiples reprises pour
échanger avec son public parisien.
Ryan Key nous fera le plaisir d’interpréter dans des versions
réaménagées certains morceaux de Yellowcard, aussi bien quelques tubes que des
chansons que le groupe avait mis de côté pour le live, et qu’il avait désormais
décidé de ressortir des placards.
Les fans reprennent les titres en chœur, et acclament avec
enthousiasme chacun des morceaux interprétés, qu’ils les connaissent ou non.

Il interprète également un nouveau morceau de sa composition, qu’il
introduit avec énormément d’humilité et d’humanité : après être revenu sur
la relation amicale de longue date qui liait les musiciens de Yellowcard et de
Linkin Park, il évoque le concert en hommage à Chester Bennington qui avait été
donné le 27 octobre à Los Angeles, et auquel il avait été invité à participer. Partageant
quelques anecdotes relatives à ce jour-là, il explique surtout que toute
l’émotion ressentie là-bas, face aux fans et proches de Chester, l’a inspiré
pour écrire une chanson en hommage au chanteur de Linkin Park.
Ce très émouvant morceau-hommage déclenche une salve
d’applaudissements que le public fait durer un peu. Un superbe moment, conclu
par des remerciements nourris de Ryan aux Parisiens.
Ce set intimiste, plein d’émotions et de rires, s’achève avec l’incontournable "Ocean Avenue" de Yellowcard, pour le plus grand bonheur des fans – et ils sont nombreux ce soir ! Repris en chœur, le morceau résonne dans le Backstage, et Ryan peut ensuite quitter la scène après avoir conquis tout le monde.
On entame avec des morceaux connus de tous comme "Fight" et "Awakening".
Bon, on sait d’ores et déjà que le concert ne sera pas des plus longs, étant
donné que le groupe n’a, à ce jour, sorti qu’un seul album – l’excellent Inguz –
et qu’il ne joue plus de covers en live.
Le frontman prend le temps d’échanger avec le public, s’excusant une nouvelle fois d’avoir « laissé tomber » les fans parisiens à deux reprises. Mais de toute évidence, tout est pardonné !
Même si le concert n’affichait pas complet, les personnes présentes ce
soir-là ont su impressionner le groupe ; de temps à autre, on pouvait voir
Philip lancer des regards presque surpris à ses acolytes, sur scène. Le
chanteur promit que Normandie serait rapidement de retour dans la capitale
française, et on compte bien là-dessus !
Le set continue, nous avons droit entre autres à "Believe", puis "Loop
Hole", avant de conclure avec l’incontournable tube "Collide", repris en chœur par
le Backstage. Sur scène, les musiciens donnent le meilleur d’eux-mêmes pour
finir leur set en beauté, et c’est mission accomplie.
L’unique point négatif de ce set, c’était indéniablement sa durée. Au
bout de quarante-cinq minutes, l’affaire était déjà pliée, mais c’était un si
bon moment que l’on saura s’en contenter… jusqu’à la prochaine fois !
Texte : Laurie B.
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