lundi 15 janvier 2018

Chronique Express : Tonight Alive - Underworld

Après un Limitless absolument dégueulasse en 2016, poppy-cheesy-électro-merde, on n’attendait plus rien des Australiens de Tonight Alive, après deux premiers albums pourtant ultra prometteurs. Bon, soyons honnêtes, les morceaux postés sur la toile avant la sortie officielle ont donné envie d’écouter Underworld. L’écoute se fera sans heurt, entre titres énervés plutôt réussis ("The Other") et ballades pleines de bons sentiments (la très belle "For You"). Bon, après ce passage entre les oreilles, le constat est sans appel : Underworld bat Limitless à plat de couture. Mais est-ce pour autant un très bon album ? Non. Tonight Alive semble perdu dans son son, ne sachant pas s’ils doivent réellement s’énerver ("Temple", "Crack My Heart") ou se la jouer plus PVRIS que PVRIS. La présence de Lynn Gunn sur "Disappear" n’est pas une coïncidence d’ailleurs. Ce morceau rappelle très clairement le trio, mais ce n’est pas le seul morceau à être touché par cette influence. Mais là où le bât blesse encore une fois, c’est qu’on est loin de la créativité de la bande à Lynn, et si en plus on se tape les trois derniers titres (dont le morceau-titre qui compte l’apparition de Corey Taylor de Slipknot / Stone Sour, et d’ailleurs on se demande bien ce qu’il vient foutre dans cette galère), trois ballades insipides, franchement, on ne sait plus où donner de la tête. Alors oui, Underworld est une réussite comparée à Limitless, mais c’est largement insuffisant pour en faire un album de chevet. On prendra volontiers quelques titres épars, qu’on se réécoutera avec plaisir, pour le reste, il faudra être un fan invétéré pour se farcir cet album en entier. 

2,5/5 
Recommandé si vous aimez : Paramore, PVRIS, Adelaine

Guillaume W.



1 commentaire :

Anonyme a dit…

Apres avoir écouté les titres "Temple" et "Disappear", je m'attendais à bien mieux et finalement c'est encore un groupe qui déçoit ! Dommage !