mercredi 2 août 2017

Chronique Express : The Gospel Youth - Always Lose

Quatre petits gars de la superbe ville de Brighton, qui avec un seul EP sous le bras a réussi à taper dans l’oreille de Rise Records ? C’est possible, et ce premier album montre que le label a eu le nez creux. Always Lose est le mix de tout ce que l’on aime dans le pop-rock grosse guitares, l'emo-punk et le pop-punk. En 35 minutes et 10 chansons, The Gospel Youth vont réussir à déchaîner les foules en synthétisant presque à la perfection le son de ces 10 dernières années en un seul et même disque. Ça paraît dingue, mais sincèrement, il n’y a que des tubes sur cette galette. Oui, tout est calibré, le prod est ultra propre (certains iront jusqu’à lisse, et alors ?), on entend leurs influences, ça sonne familier, mais bon dieu de merde que ça fait du bien aux conduits auditifs. La montée en puissance de "I Will Deliver You To The Fireflies" avec un départ piano / voix (cette voix magnifique qui guide chaque titre, un mélange de Patrick Stump de Fall Out Boy et de Brendan Urie de Panic! At The Disco) n’est que la mise en bouche car suit "Gin And Black Coffee", plus rapide, plus-catchy-tu-meurs, et quel batteur ! Les mélodies sont là ("Moods Like English Weather"), l’émotion aussi ("Tired Eyes and Heavy Hearts" vous filera des frissons à coup sûr), 10 vraies compositions qui nous permettent de mesurer le talent de la troupe et se dire aussi qu’il s’agit d’un premier album. Il va de soi que Always Lose aurait dû s’appelait Always Win tant tout est bon, au point de squatter les tops de fins d’année d’un paquet de personnes et de remiser à la réserve un bon nombre de groupes bien plus expérimentés. A ne louper sous aucun prétexte, cela va s’en dire ! 

4/5 
Recommandé si vous aimez : Fall Out Boy (quand Fall Out Boy était bon), Deaf Havana, Young Guns

Guillaume W. 




1 commentaire :

Anonyme a dit…

Mais quelle arnaque... J'ai eu du mal à m'arrêter de bailler pendant l'écoute.
Où est l’intérêt de copier à ce point les codes du genre sans rien y apporter ?

Tout est déjà entendu mille fois, les enchainements sont trop téléphonés.
Il n'y a aucuns refrains qui sort du lot, aucunes mélodies accrocheuses, aucuns tubes. Aussitôt écouté aussitôt oublié.
Il reste un timbre de voix que l'on entend depuis 10 ans maintenant entre FOB et Panic. Moi j'en peux plus.
La prod standard n'aide pas non plus.

Un album ennuyeux au possible qui arrive 10 ans trop tard (maintenant que la place est libre ?).
Un énième groupe lancé sur un genre ultra codifié pour tenter d'accrocher un nouveau public mal renseigné.
Et surtout, un gros fuck tendu aux oreilles des plus de 25 ans.