C’était le 8 avril dernier, dans un Élysée Montmartre sold-out : le
grand retour d’All Time Low à Paris ! Pour l’occasion, les Américains étaient
accompagnés des jeunes SWMRS. Nous revenons sur cette belle soirée pop-punk
dans la suite de l’article.
Le printemps ne pouvait mieux commencer : une superbe affiche, une
météo digne des plus belles journées d’été, et un concert qui affiche complet. Pour
couronner le tout, nous avons même eu l’opportunité d’interviewer les deux
groupes du jour avant qu’ils ne montent sur scène ; ces entretiens seront
mis en ligne dans les semaines à venir sur Alternativ News !
Les jeunes de SWMRS montent
sur scène face à un public déjà plutôt déchaîné, et le chanteur Cole Becker ne
semble pas impressionné pour un sou quand il s’adresse à la foule française,
cherchant à la motiver au maximum dès les premiers instants. Malgré son jeune
âge, le frontman est habitué à faire face à un public ; cela fait plus de
dix ans qu’il se produit sur scène ! À ses côtés évoluent son frère Max, à
la guitare, et le bassiste Seb Mueller.
Derrière les futs, Joey Armstrong – qui n’est autre que le fils du
frontman de Green Day – assure lui aussi le show, en digne héritier de son
père.
Le groupe présente ce soir son dernier opus en date, Drive North, sorti en janvier 2016. Avant
celui-ci, les Californiens avaient déjà enregistré de nombreux albums et EPs
sous d’autres (nombreux) noms, mais le dernier est sans nul doute celui qui
leur a véritablement permis de se faire un nom en dehors des frontières
américaines, leur ouvrant les portes de l’Europe et du reste du monde.
C’est ainsi sans grande surprise que nous découvrons une setlist 100%
Drive North, avec certains des principaux tubes du groupe comme "Miley", "d’You
Have A Car ?" ou "Figuring It Out", qui vient clôturer le set.
Cole s’adresse régulièrement à la foule, prouvant sur la fin du show
qu’il parle un français irréprochable (ce que nous avions pu constater lors d’une
interview effectuée plus tôt dans la journée, et qui sera en ligne sur notre
site !). Acclamé par les fans d’All Time Low, il a su se mettre les
Français-es dans la poche, et quand le groupe quitte la scène, c’est sous des applaudissements
très enthousiastes.
Une demi-heure plus tard, les lumières s’éteignent à nouveau et des
hurlements stridents emplissent la belle salle de l’Elysée Montmartre. Les
quatre membres d’All Time Low prennent
place sur scène, sans chichis, et on démarre au quart de tour avec "Kicking
& Screaming", extrait de l’album Future Hearts.
C’est toujours un plaisir de retrouver le groupe sur
scène, en particulier, il faut le dire, la boule de nerfs hyperactive qu’est le
guitariste Jack Barakat. Dès les premiers instants, il fait le show à lui tout
seul et court d’un bout à l’autre de la scène. Au milieu, le chanteur Alex
Gaskhart est bien plus posé et profite simplement des temps de pause entre deux
morceaux pour adresser quelques mots bienveillants au public surmotivé.
Les tubes "Weightless" et "Somewhere in Neverland" vont faire s’enflammer
encore un peu plus la salle, il n’y aura à partir de ce moment-là pas vraiment
de baisse de régime tout au long du show. Malgré la simplicité du groupe, qui n’use
d’aucun artifice sur scène (pas de pyrotechnie, d’écrans géants, de décors
spéciaux), cela n’en reste pas moins un « show » dans le sens où les
quatre musiciens donnent tellement de leur personne qu’ils nous en laissent le
souffle coupé.
Nous avons également droit, au cours du set, à deux nouveaux morceaux
d’All Time Low, "Dirty Laundry" et "Last Young Renegade", les singles extraits du
prochain album du groupe dont la sortie est prévue le 2 juin. Déjà connus sur
le bout des doigts par les fans, ces titres reçoivent un accueil très
chaleureux de la part des fans parisiens du groupe.
Arrive ensuite le moment de la dernière ligne droite du set, avec le
tube "A Love Like War", enregistré en featuring avec Vic Fuentes de Pierce The
Veil, puis "Backseat Serenade" et le
récent "Take Cover". À la fin de ce titre, les lumières s’éteignent et le groupe
disparaît.
La chaleur étouffante aurait pu plomber l’ambiance, mais le public
semble bien décidé à tout donner pour faire revenir le groupe sur scène, quitte
à faire – encore – grimper la température !
Et, bien sûr, le quatuor réapparaît pour deux explosifs morceaux :
d’abord "Lost In Stereo", puis l’absolument incontournable "Dear Maria, Count Me
In", qui a propulsé All Time Low sur le devant de la scène il y a maintenant dix
ans. Évidemment, chaque personne présente dans la salle connait la chanson par cœur
et scande les paroles avec Alex, pendant que Jack récolte les derniers
soutien-gorge qui lui sont balancés sur scène.
Après des remerciements très bruyants de la part des fans comblés, on
ressort de ce concert lessivés, mais avec une sacrée banane. Et avec la
certitude de revoir le groupe très vite, car cette « petite » tournée
précédant la sortie de l’album nous laisse présager qu’une autre tournée, plus
longue, sera prévue après la sortie de Last Young Renegade… Affaire à suivre,
mais comme à chaque fois, on sera de la partie. Hors de question de manquer l’occasion
de passer une aussi bonne soirée que celle-ci !
Texte : Laurie B.
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