Nous sommes le vendredi 26 avril 2013, le temps est menaçant, les températures sont catastrophiques et les prévisions pour ce dernier weekend du mois ne sont pas du tout rassurantes au point où je n’ai pas hésité à acheter in extremis une paire de bottes en cette veille de voyage pour la Belgique. Après un départ assez chaotique traduit par des ratés de réveils pour plusieurs d’entre nous le samedi matin, un détour d’une des voitures et plusieurs pauses café-bière-pipi interminables, nous arrivons enfin sur la ville la plus punk du royaume belge située à quelques kilomètres de Bruxelles : Meerhout, pour
assister à l'édition 2013 du désormais incomparable Groezrock festival.
assister à l'édition 2013 du désormais incomparable Groezrock festival.
Après avoir posé quelques premières affiches sur le chemin (certains d'entre vous les ont repéré), nous arrivons sur la Main Stage, le plus grand des chapiteaux où les excellents A WILHELM SCREAM sont en train de terminer leur show. Il n’y a pas vraiment foule, le son est assez brouillon mais on reconnait le titre "Boat Builders", puis les hit "The Horse" et son tapping de basse magistral issu de l'album Career Suicide, avant de finir sur un de leurs tubes : "Famous Freinds And Fashion Drunks". Un hors d'oeuvre court et brutal pour les oreilles pas encore habituées aux décibels envoyés.
Nous prenons possession des lieux, les scènes se succèdent, une rampe de BMX est disposée au centre du festival ainsi qu'une zone spéciale consacrée au partenaire principal, la boisson Monster Energy. Pas vraiment d'innovations sur le site du festival en somme et toujours pas de poubelles !
Mais pas le temps de traîner et de finir la chanson, il me faut me dépêcher déjà pour aller voir SAMIAM sur la Impericon Stage (la moyenne scène). Groupe assez rare a capté par chez nous et pas vraiment ultra reconnu, j’prendrai plaisir à écouter les quelques vieux morceaux joués lors de ce passage européen. Pour être honnête, je n'ai jamais été ultra fan de la formation mais ce fut plutôt sympa de les voir en live dans ce festival. Petit aperçu du concert avec le titre "Mud Hill" ci-dessous.
Le weekend va être physique car le planning est plutôt assez chargé et il faut marcher vite entre la scène pour voir le plus de choses possibles ou accéder devant la scène pour les trois premiers titres afin d’essayer de faire des photos correctes. N’étant pas photographe et n’ayant pas le matériel de mes confrères, ce fût assez difficile de produire quelque chose de bien, vous m’en excuserez au passage !
Mais pas le temps de traîner et de finir la chanson, il me faut me dépêcher déjà pour aller voir SAMIAM sur la Impericon Stage (la moyenne scène). Groupe assez rare a capté par chez nous et pas vraiment ultra reconnu, j’prendrai plaisir à écouter les quelques vieux morceaux joués lors de ce passage européen. Pour être honnête, je n'ai jamais été ultra fan de la formation mais ce fut plutôt sympa de les voir en live dans ce festival. Petit aperçu du concert avec le titre "Mud Hill" ci-dessous.
Le weekend va être physique car le planning est plutôt assez chargé et il faut marcher vite entre la scène pour voir le plus de choses possibles ou accéder devant la scène pour les trois premiers titres afin d’essayer de faire des photos correctes. N’étant pas photographe et n’ayant pas le matériel de mes confrères, ce fût assez difficile de produire quelque chose de bien, vous m’en excuserez au passage !

Pulley jouent sur la grande scène mais bon, je préfère passer par le dernier chapiteau de cirque du festival et voir ce que KRISTOPHER ROE, frontman de The Ataris, peut me procurer comme sensations sous la tente acoustique. Draps blancs tendus, chandeliers blancs suspendus, jeux de lumières intimistes seront le décor commun à tous les artistes de cette scène. L’homme blond au chapeau va interpréter plusieurs morceaux du répertoire de son groupe mais pas forcément de la meilleure des manières. Le but d’un show acoustique étant (je pense) de proposer des versions alternatives des chansons, Roe va ici plus rendre pénible l’écoute que de sublimer ses compositions. Une guitare acoustique manipulée comme une guitare électrique et un son beaucoup trop puissant ne nous ferons pas plus apprécier réentendre les morceaux les plus connus de The Ataris tels que "So Long, Astoria" ou encore le titre "Boys Of Summer", qui est à voir ci-dessous.
Passage obligatoire au stand de fricadelles pour choper un bon mexicanos bien épicé et un Monster yellow (ma bière à moi !) histoire de garder de la force pour la suite des festivités.
Il est 17h05 et voici le premier concert attendu de la journée : THE STORY SO FAR. Un groupe qui m’a plutôt bien plu avec leur nouvel album What You Don’t See, sorti il y a quelques semaines déjà. Pas de bannière, juste les 5 jeunes pop-punkers chauffés à blanc pour foutre le feu durant 45 minutes. Le chapiteau est très bien garni et plutôt assez jeune. Dès le premier titre, la scène devient le terrain de jeu des festivaliers et il pleut littéralement des corps humains ! Alors si sur CD le groupe bénéficie d’un son ultra propre, on regrettera fortement la mise en avant trop importante de la base rythmique. La basse et la batterie prenant systématiquement le dessus sur les grattes mélodiques. Le chanteur, quant à lui, caché en dessous de sa casquette militaire n’a pas encore vraiment l’étoffe d’un frontman, du moins pas aujourd’hui. Un manque de charisme qui pourrait bien porter préjudice à ce jeune groupe prometteur. L’ensemble s’améliorera pour les trois derniers morceaux et au final on aura assister à un concert plutôt plaisant le tout dans une ambiance bon enfant. Un concert karaoké assez fun dont vous pourrez revivre l'ambiance l'espace du titre d'ouverture, "Roam", en vidéo live ci-dessous ! (la setlist pour information, si je me souviens bien : 01.Roam 02.Right Here 03.Daughters 04.Four Years 05.All Wrong 06.Mt. Diablo 07.High Regard 08.Empty Space 09.Quicksand)

Il est presque 19h, il est à noter que nous n’avons pas eu encore une seule goutte de pluie depuis notre arrivée et c’est plutôt assez agréable. Il fait juste très frais, la veste et l'écharpe n'étant pas de trop à ce moment là.



Passage sur la Main Stage pour la fin (aussi) d’HATEBREED qui à réussit à attirer beaucoup de monde et dont tous les refrains sont repris en chœur. Un groupe toujours aussi efficace et puissant en live. Comment ne pas s'empêcher de chanter les refrains de "Live For This", "Destroy Everything" ou encore le final fédérateur "I Will Be Heard" !
Jamey Jasta dira à la fin "au début certains disaient que nous étions trop hardcore pour les metalleux et d'autres pensaient que nous étions trop metal pour les hardcoreux", la meilleure réponse est de voir l'affluence à leur concert en ce jour. Respect !
Jamey Jasta dira à la fin "au début certains disaient que nous étions trop hardcore pour les metalleux et d'autres pensaient que nous étions trop metal pour les hardcoreux", la meilleure réponse est de voir l'affluence à leur concert en ce jour. Respect !
Passage en vitesse revoir une troisième fois les ...AND YOU WILL KNOW US BY THE TRAIL OF DEAD qui n'attirent pas vraiment la foule sur l'Impericon. Étrange d'ailleurs de retrouver un groupe dans un tel festival. Gros gros son pour la formation de rock progressif cependant qui restera malheureusement plus en retrait face aux autres groupes jouant à ce moment là.
20h40, c'est l'heure de se placer pour voir TITLE FIGHT sur la Etnies. Succès énorme de 2012 avec leur deuxième excellent opus nommé Floral Green, le quatuor était attendu au tournant en ce samedi soir. Le chapiteau est très bien rempli et le premier titre n’a même pas démarré que les slams s’enchaînent déjà. Ça ne cessera pas vraiment durant tout le show évitant parfois de justesse des blessés, notamment quand le bassiste chanteur évite d’assommer des kids avec son instrument sans le faire exprès. Moment fun du concert, un slameur fou situé à un bout de la scène ayant reconnu le morceau que le groupe allait jouer, s’amusera à venir foncer dans le micro du guitariste de l’autre côté de la scène pile-poil au moment où ce dernier s’est retourné pour chanter ! Grand sourire sur le visage du musicien. Le concert passe vite et les titres piochés dans la courte discographie du jeune quatuor se succèdent à merveille. Le public connait chaque parole et je passe un moment assez intense. Comme pour Grade, je sors heureux d’avoir vu enfin Title Fight et ne peut que vous recommander d'aller écouter cette formation si talentueuse ! La personne a côté de moi a capté l'intégralité du concert et voici les 25 premières minutes de ce dernier.

Je viens de me rendre compte que je suis en train de rater les Rocket From The Crypt sur la Main Stage... Fichtre... On ne peut pas lutter contre le timing trop serré des festivals.
Ça sera alors au tour de TEXAS IS THE REASON sur l'Impericon que je me devais absolument de voir en live. Ambiance intimiste, guirlandes de lumière jaune et quatre musiciens de talent qui jouent ce soir un de leur dernier concert en Europe avant d'arrêter totalement l'aventure. Avec une discographie très courte, soit un album, un EP et quelques splits, ce groupe aura marqué l'histoire de l'emo-rock, véritable pionnier du genre. Encore une fois le chapiteau n'est pas très plein, normal vu la concurrence RFTC et Kid Dynamite sur les autres scènes et c'est sans vraiment connaître toutes les chansons par cœur que je me plonge dans ce concert. Il faut reconnaître que les mecs assurent à fond le show et que le son est vraiment excellent. Le titre "Johnny On The Spot" est à revoir dans la vidéo ci-dessous :

Il est 23h15 quand je rejoins la Etnies Stage pour un des rendez-vous de la journée, les dix ans de l'album Turn It Around de COMEBACK KID, avec le retour de Scott Wade, le chanteur originel du groupe. Chose redoutée et qui se verra se confirmer, le "petit" chapiteau est vite comble et trouver un minimum d'espace vital pour le concert s'annonce compliqué. Petite surprise, ce ne sont pas CBK qui entrent en scène mais BACKTRACK, groupe du New York hardcore qui les suit sur toute leur tournée européenne. Beaucoup de gens resteront scotchés et ne comprendront pas vraiment ce qu'il se passe. Trois titres plus tard, la formation laisse sa place à la tête d'affiche de la journée sur cette scène sans réellement marquer les esprits.
Turn It Around en entier et en guise de rappel le cultissime "Wake The Dead", histoire de réveiller un peu le public qui semble être totalement endormi, notamment dans la deuxième partie du set, sera le programme de ce concert "chaleureux". Pour le final, on assistera à un vrai gros bronx sur la scène où plus de 50 personnes seront venues chanter avec le groupe (cf. photo ci-dessus). Alors oui CBK c'est toujours cool sur scène, mais ce n'était pas leur meilleur concert à ce jour, la faute peut-être à un Scott Wade (habillé d'un joli t-shirt Rihanna au passage) pas au top (normal après 5 ans d'absence) et un son de la Etnies en dessous des autres scènes.
Autre groupe assez étrange programmé cette année, les TURBONEGRO sont encore en pleine action sur la Impericon Stage et déborderont même, en tant que tête d'affiche de cette scène, de 10 minutes sur le timing qui leur a été alloué ! Surprenant, c'est le mot qui me revient à l'esprit en écrivant ces quelques lignes sur eux. Inattendus, les cinq musiciens déguisés comme les Village People vont littéralement enflammer le public venu les soutenir. Ces derniers sont facilement reconnaissable avec leur veste en jeans et leur patchs géants dans le dos à l’effigie du groupe. Malgré un changement de chanteur, le quintette norvégien fera chanter la fosse aussi bien que Frank Turner n'a réussit à le faire plus tôt sur la grande scène. Frissons garantis qui me feront rester jusqu'à la fin du show.
0h45, il se fait tard, mes acolytes sont tous rentrés au camping et me voilà seul au fond de la Main Stage pour la deuxième partie du concert de RISE AGAINST. Vu et revu, c'est sans réel enthousiasme que j'assiste au concert. Il faudra attendre le premier rappel exclusivement en acoustique pour vivre quelque chose de différent sur la splendide ballade "Swing Life Away" en compagnie de Dave Hause (frontman de The Loved Ones) et "Make It Stop (September's Children)" avec Goeff Rickly de Thursday. La scène est à nouveau vide, mais pas pour très longtemps puisque l'intégralité de la bande revient pour conclure avec les deux tubes "Give It All" et "Savior". C'est aussi à ce moment que mes yeux sont attirés par l'écran géant où des tweets de festivaliers sont postés. Encore un grand merci à Aline pour ce tweet sympathique (à voir ci-dessous). Une vidéo best-of du concert est à voir ci-dessous.
(la setlist pour information : 01.Collapse (Post-Amerika)
02.Re-Education (Through Labor)
03.The Good Left Undone
04.Heaven Knows
05.Long Forgotten Sons
06.Help Is on the Way
07.Survive
08.Drones
09.Prayer of the Refugee
10.Alive and Well
11.The Dirt Whispered
12.Satellite
13.Audience of One
14.Ready to Fall 15.Hero of War
16.Swing Life Away
(avec Dave Hause de The Loved Ones)
17.Make It Stop (September's Children)
(avec Geoff Rickly de Thursday)
18.Give It All
19.Savior)
Il est 1h35, je suis complètement lessivé, je suis debout depuis 20h et mes pieds ne demandent qu'à quitter ces satanées bottes... Un petit crochet par la case discothèque du camping où deux DJs essayent de maintenir éveiller une cinquante de festivaliers complètement à la masse, mais la raison prendra le dessus est me poussera heureusement à regagner ma chambre de fortune.
Sébastian D.
Merci au Groezrock et aux différentes personnes à qui j'ai pris les vidéos sur YouTube !
La journée de Dimanche à suivre...
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1 commentaire :
Pas si surprenante que ça la participation de Turbonegro: Le groupe a eu un bel impact dans le rock ainsi que dans le punk rock.
C'est agréable de lire un report qui ne montrera pas le Groezrock comme un Warped tour du pauvre, hâte de lire la suite!
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