vendredi 10 mai 2013

Live Report : Groezrock Festival @ Meerhout, Belgique - samedi 27 avril 2013

Nous sommes le vendredi 26 avril 2013, le temps est menaçant, les températures sont catastrophiques et les prévisions pour ce dernier weekend du mois ne sont pas du tout rassurantes au point où je n’ai pas hésité à acheter in extremis une paire de bottes en cette veille de voyage pour la Belgique. Après un départ assez chaotique traduit par des ratés de réveils pour plusieurs d’entre nous le samedi matin, un détour d’une des voitures et plusieurs pauses café-bière-pipi interminables, nous arrivons enfin sur la ville la plus punk du royaume belge située à quelques kilomètres de Bruxelles : Meerhout, pour
assister à l'édition 2013 du désormais incomparable Groezrock festival.

Il est 14h lorsque nous récupérons nos pass presse, ls concerts ont déjà commencé depuis plus de 3h et nous ne verrons ni Buried In Verona, ni Crossfaith, ni ATTILA, ni Chelsea Grin et raterons de peu les Obey The Brave… Dommage mais prévisible ! Le camping public est toujours aussi dégueulasse (toujours pas de poubelles à l'horizon), la fouille des sacs toujours aussi inutiles et on se retrouve tout au fond du champs où chaos et déchéance humaine sont déjà les maîtres mots et cela moins de 24h après l'ouverture de ce dernier. Le temps de jeter la Quechua sur l’herbe, de poser nos affaires dedans et de se ravitailler rapidement, nous voilà fins prêts pour deux grosses journées de concerts punk, hardcore et metal.
Après avoir posé quelques premières affiches sur le chemin (certains d'entre vous les ont repéré), nous arrivons sur la Main Stage, le plus grand des chapiteaux où les excellents A WILHELM SCREAM sont en train de terminer leur show. Il n’y a pas vraiment foule, le son est assez brouillon mais on reconnait le titre "Boat Builders", puis les hit "The Horse" et son tapping de basse magistral issu de l'album Career Suicide, avant de finir sur un de leurs tubes : "Famous Freinds And Fashion Drunks". Un hors d'oeuvre court et brutal pour les oreilles pas encore habituées aux décibels envoyés.
Nous prenons possession des lieux, les scènes se succèdent, une rampe de BMX est disposée au centre du festival ainsi qu'une zone spéciale consacrée au partenaire principal, la boisson Monster Energy. Pas vraiment d'innovations sur le site du festival en somme et toujours pas de poubelles !
Mais pas le temps de traîner et de finir la chanson, il me faut me dépêcher déjà pour aller voir SAMIAM sur la Impericon Stage (la moyenne scène). Groupe assez rare a capté par chez nous et pas vraiment ultra reconnu, j’prendrai plaisir à écouter les quelques vieux morceaux joués lors de ce passage européen. Pour être honnête, je n'ai jamais été ultra fan de la formation mais ce fut plutôt sympa de les voir en live dans ce festival. Petit aperçu du concert avec le titre "Mud Hill" ci-dessous.
Le weekend va être physique car le planning est plutôt assez chargé et il faut marcher vite entre la scène pour voir le plus de choses possibles ou accéder devant la scène pour les trois premiers titres afin d’essayer de faire des photos correctes. N’étant pas photographe et n’ayant pas le matériel de mes confrères, ce fût assez difficile de produire quelque chose de bien, vous m’en excuserez au passage ! 

La Etnies Stage, la fameuse scène sans crash-barrière avec libre accès au stage diving, est assez remplie pour AC4, un des groupes de Dennis Lyxzèn, le chanteur de Refused. Une veste de costume noire, le Suédois révolutionnaire accompagné de ses 3 musiciens, va envoyer la sauce d’une très belle manière avec son hardcore 80 à la Minor Threat. Un set sans concession, rapide, brut de décoffrage et hargneux, ponctué de nombreux temps morts où l’homme explique qu’il s'excuse de nous ennuyer avec ses longs discours car les chansons seules ne suffisent pas à combler le temps alloué pour leur set. Comptez 20 minutes de musique sur 40 minutes de créneau ! On apprendra entre autre que la batteur s’est barré il y a deux semaines et que le type aux fûts en ce jour est la personne qui a enregistré les parties de batterie lors des sessions studios du nouvel album. Premier concert entier du festival et moment sympa même si je n’écoute pas ce genre de musique régulièrement. (la setlist pour information : 01. Who's The Enemy 02. Die Like A Dog 03. Detonate 04. Bow Down 05. Don't Belong 06. Coptown 07. Eye For An Eye 08. I Wanna Go 09. Where Are The Kids 10. I'll Survive 11. Curva 12. Extraordinary Rendition 13. Breakout 14. This Is It 15. Let's Go To War 16. Diplomacy Is Dead 17. Off The Hook)

Pulley jouent sur la grande scène mais bon, je préfère passer par le dernier chapiteau de cirque du festival et voir ce que KRISTOPHER ROE, frontman de The Ataris, peut me procurer comme sensations sous la tente acoustique. Draps blancs tendus, chandeliers blancs suspendus, jeux de lumières intimistes seront le décor commun à tous les artistes de cette scène. L’homme blond au chapeau va interpréter plusieurs morceaux du répertoire de son groupe mais pas forcément de la meilleure des manières. Le but d’un show acoustique étant (je pense) de proposer des versions alternatives des chansons, Roe va ici plus rendre pénible l’écoute que de sublimer ses compositions. Une guitare acoustique manipulée comme une guitare électrique et un son beaucoup trop puissant ne nous ferons pas plus apprécier réentendre les morceaux les plus connus de The Ataris tels que "So Long, Astoria" ou encore le titre "Boys Of Summer", qui est à voir ci-dessous.
Passage obligatoire au stand de fricadelles pour choper un bon mexicanos bien épicé et un Monster yellow (ma bière à moi !) histoire de garder de la force pour la suite des festivités.
Il est 17h05 et voici le premier concert attendu de la journée : THE STORY SO FAR. Un groupe qui m’a plutôt bien plu avec leur nouvel album What You Don’t See, sorti il y a quelques semaines déjà. Pas de bannière, juste les 5 jeunes pop-punkers chauffés à blanc pour foutre le feu durant 45 minutes. Le chapiteau est très bien garni et plutôt assez jeune. Dès le premier titre, la scène devient le terrain de jeu des festivaliers et il pleut littéralement des corps humains ! Alors si sur CD le groupe bénéficie d’un son ultra propre, on regrettera fortement la mise en avant trop importante de la base rythmique. La basse et la batterie prenant systématiquement le dessus sur les grattes mélodiques. Le chanteur, quant à lui, caché en dessous de sa casquette militaire n’a pas encore vraiment l’étoffe d’un frontman, du moins pas aujourd’hui. Un manque de charisme qui pourrait bien porter préjudice à ce jeune groupe prometteur. L’ensemble s’améliorera pour les trois derniers morceaux et au final on aura assister à un concert plutôt plaisant le tout dans une ambiance bon enfant. Un concert karaoké assez fun dont vous pourrez revivre l'ambiance l'espace du titre d'ouverture, "Roam", en vidéo live ci-dessous ! (la setlist pour information, si je me souviens bien : 01.Roam 02.Right Here 03.Daughters 04.Four Years 05.All Wrong 06.Mt. Diablo 07.High Regard 08.Empty Space 09.Quicksand)
Je zappe gentiment les vu et revus Aquabats sur la Main Stage pour essayer de me frayer une place entre les nombreux photographes présents pour EMMURE sur la Impericon. Si cette scène par le passé m’a toujours déçu au niveau du son, il faut reconnaître que de sérieux efforts ont été faits et la prestation des metalcoreux confirmera à nouveau cela. Puissant, batterie ultra en avant (mais pour la bonne cause), riffs répétitifs mais ultra incisifs, les cinq coreux envoient la purée comme il le faut et ça personne ne pourra leur enlever. Fortement critiqués sur album, c’est vraiment en live que le groupe prouve ce qu’il est et légitimise parfaitement sa place dans ce festival. Mon corps subit les énormes basses impressionnantes envoyées par les subs devant la scène et Frankie Palmeri, qui ne tient pas en place, est toujours au top au chant. Un très bon moment. (le setlist pour information : 01. 4 Poisons 3 Words 02. Solar Flare Homicide 03. Protoman 04. Sunday Bacon 05. I Thought You Met Telly And Turned Me Into Casper 06. Dogs Get Put Down 07. Cross Over Attack 08. Demons With Ryu 09. Drug Dealer Friend 10. R2Deepthroat 11. Children Of Cybertron 12. 10 Signs You Should Leave 13. When Keeping It Real Goes Wrong 14. MDMA)

Il est presque 19h, il est à noter que nous n’avons pas eu encore une seule goutte de pluie depuis notre arrivée et c’est plutôt assez agréable. Il fait juste très frais, la veste et l'écharpe n'étant pas de trop à ce moment là.
TRAPPED UNDER ICE jouent sur la Etnies. Un des derniers concerts du groupe avant que celui-ci ne se mette en pause; Je regarde de loin sagement, ça joue un bon hardcore metal sans forcément tous les clichés tough guy pénibles. Passage éclair sur la Main Stage pour apercevoir de loin la folk de FRANK TURNER qui fait chanter son public, crochet par le merchandising des artistes sans vraiment trouver mon bonheur et direction la Macbeth Stage, la cinquième et dernière scène du festival, pour (re-)voir le début du set de NATIONS AFIRE. "The Ghost We Will Become", titre éponyme du premier album du groupe paru l’année dernière, ouvre le show. Une cinquantaine de personne se sont déplacées pour voir ce groupe de rock mélodique composé d’ex-membres de Rise Against, Ignite et Death By Stereo. Le son est assez mauvais sur cette scène et je ne pourrais que voir les deux premiers morceaux car le groupe pour lequel je me suis déplacé va bientôt commencer sur la Impericon. La prestation lors de leur premier passage au Groezrock en 2009 sur la Etnies Stage m'avait beaucoup plus emballé. 

On avait plus de nouvelle depuis 2002 du fameux groupe canadien GRADE. Un unique show de reformation fin 2012 aux Etats-Unis et puis cette annonce de quelques dates européennes au Printemps 2013. L’excitation était grande de pouvoir enfin voir en live des titres cultes qui ont forgé ma culture emo hardcore il y a plus de quinze ans (déjà !). Mon objectivité vous paraîtra un peu biaisée mais nous avons eu droit à un set quasi impeccable. Un groupe avec le sourire, une poignée de true fans aux premiers rangs (mais un chapiteau lamentablement peu fourni) et une setlist qui fait la part belle à l’album Under The Radar, joué en quasi intégralité ce soir-là ! Unique regret, l’absence totale de titres issus de Headfirst Straight To Hell, le dernier album du groupe sorti en 2001, sûrement pour des problèmes de droits d’auteurs car ce n’est pas le même guitariste qui jouait dans le groupe à ce moment là. Dommage ! Pour un chanteur n'ayant pas interprété ses morceaux depuis plusieurs années, il faut avouer que le type n'a rien perdu de son timbre inimitable. On peut espérer que le groupe reviendra prochainement car un nouveau morceau a été joué (si je ne me trompe pas !). Vivement la suite et pour ceux qui ne connaissent pas, allez donc écouter les 2 albums cités juste avant, vous ne le regretterez pas ! Un des meilleurs concerts du festival, ni plus, ni moins ! Le titre "When Something Goes Through Your Head" est à revivre en vidéo ci-dessous.

Après ce moment fort, mon esprit a du mal à redevenir clair et la fin du set de WALTER SCHREIFELS, chanteur de Quicksand et Rival Schools, en acoustique, me laisse de marbre. Pourtant j’adore ce talentueux compositeur, mais ça devait juste être un concert vu au mauvais moment. Je vous laisse juger avec le titre "New Direction" de Gorilla Biscuits dans une version assez surprenante. Quelle voix n'empêche ! IMPLANTS terminent eux aussi sur la Etnies. Supergroupe composé de membres de Ten Foot Pole, Death By Stereo ou encore Strung Out, je n’arrive pas du tout à adhérer à leur punk hardcore mélodique à l’ancienne. Le son et la façon de jouer ne me convaincront pas plus. Pourtant je vous invite néanmoins à aller écouter leur premier album From Choas To Order (sorti le 7 mai dernier) qui est plutôt très réussi dans le genre. J'aurai probablement plus aimé leur concert en l'ayant écouté avant !
Passage sur la Main Stage pour la fin (aussi) d’HATEBREED qui à réussit à attirer beaucoup de monde et dont tous les refrains sont repris en chœur. Un groupe toujours aussi efficace et puissant en live. Comment ne pas s'empêcher de chanter les refrains de "Live For This", "Destroy Everything" ou encore le final fédérateur "I Will Be Heard" !
Jamey Jasta dira à la fin "au début certains disaient que nous étions trop hardcore pour les metalleux et d'autres pensaient que nous étions trop metal pour les hardcoreux", la meilleure réponse est de voir l'affluence à leur concert en ce jour. Respect !
Passage en vitesse revoir une troisième fois les ...AND YOU WILL KNOW US BY THE TRAIL OF DEAD qui n'attirent pas vraiment la foule sur l'Impericon. Étrange d'ailleurs de retrouver un groupe dans un tel festival. Gros gros son pour la formation de rock progressif cependant qui restera malheureusement plus en retrait face aux autres groupes jouant à ce moment là. 
20h40, c'est l'heure de se placer pour voir TITLE FIGHT sur la Etnies. Succès énorme de 2012 avec leur deuxième excellent opus nommé Floral Green, le quatuor était attendu au tournant en ce samedi soir. Le chapiteau est très bien rempli et le premier titre n’a même pas démarré que les slams s’enchaînent déjà. Ça ne cessera pas vraiment durant tout le show évitant parfois de justesse des blessés, notamment quand le bassiste chanteur évite d’assommer des kids avec son instrument sans le faire exprès. Moment fun du concert, un slameur fou situé à un bout de la scène ayant reconnu le morceau que le groupe allait jouer, s’amusera à venir foncer dans le micro du guitariste de l’autre côté de la scène pile-poil au moment où ce dernier s’est retourné pour chanter ! Grand sourire sur le visage du musicien. Le concert passe vite et les titres piochés dans la courte discographie du jeune quatuor se succèdent à merveille. Le public connait chaque parole et je passe un moment assez intense. Comme pour Grade, je sors heureux d’avoir vu enfin Title Fight et ne peut que vous recommander d'aller écouter cette formation si talentueuse ! La personne a côté de moi a capté l'intégralité du concert et voici les 25 premières minutes de ce dernier.
Toujours difficile d’apprécier tout de suite un autre concert lorsqu’on vient de se prendre une telle claque, je me dirige rapidement sur la Main Stage pour PENNYWISE et le titre "Society". S’en suivra une reprise de Ben E. King que tous les festivaliers ne se forceront pas de chanter, "Stand By Me" et le final sur l’incontournable "Bro Hymn" avec plein de copains sur scène pour les backvocals. Un Pennywise avec le retour de son chanteur originel mais pas vraiment au meilleur de son art, peut-être car trop vu et pas assez frais par rapport à certaines autres formations présentes le même soir. En regardant la setlist par après, je trouve qu'avec une telle discographie, faire trois reprises dans un concert de moins d'une heure, c'est un peu light...
Enième retour sur la Etnies Stage pour voir les légendes KID DYNAMITE qui jouent en Europe pour la toute première fois de leur carrière (enfin si on omet la date de la veille dans un petit club). Grosse patate, public survolté, batteur plus rapide qu'un TGV, on est a eu pour nos écoutilles ! Pas super fan sur CD mais il faut dire que les titres, qui dépassent rarement la minute, cartonnent sévère en live. 
Je viens de me rendre compte que je suis en train de rater les Rocket From The Crypt sur la Main Stage... Fichtre... On ne peut pas lutter contre le timing trop serré des festivals.
Ça sera alors au tour de TEXAS IS THE REASON sur l'Impericon que je me devais absolument de voir en live. Ambiance intimiste, guirlandes de lumière jaune et quatre musiciens de talent qui jouent ce soir un de leur dernier concert en Europe avant d'arrêter totalement l'aventure. Avec une discographie très courte, soit un album, un EP et quelques splits, ce groupe aura marqué l'histoire de l'emo-rock, véritable pionnier du genre. Encore une fois le chapiteau n'est pas très plein, normal vu la concurrence RFTC et Kid Dynamite sur les autres scènes et c'est sans vraiment connaître toutes les chansons par cœur que je me plonge dans ce concert. Il faut reconnaître que les mecs assurent à fond le show et que le son est vraiment excellent. Le titre "Johnny On The Spot" est à revoir dans la vidéo ci-dessous :
Quand le concert se termine, je fais vite un crochet par la tente acoustique archie pleine où DAVE HAUSE, frontman de The Loved Ones, termine aussi son set. Pas du tout accroc à ce style musical, je regarde tranquillement de loin en sirotant mon quatrième Monster de la journée. Boisson parfaite pour tenir éveiller quand le froid et la fatigue commence à se faire ressentir. 
Il est 23h15 quand je rejoins la Etnies Stage pour un des rendez-vous de la journée, les dix ans de l'album Turn It Around de COMEBACK KID, avec le retour de Scott Wade, le chanteur originel du groupe. Chose redoutée et qui se verra se confirmer, le "petit" chapiteau est vite comble et trouver un minimum d'espace vital pour le concert s'annonce compliqué. Petite surprise, ce ne sont pas CBK qui entrent en scène mais BACKTRACK, groupe du New York hardcore qui les suit sur toute leur tournée européenne. Beaucoup de gens resteront scotchés et ne comprendront pas vraiment ce qu'il se passe. Trois titres plus tard, la formation laisse sa place à la tête d'affiche de la journée sur cette scène sans réellement marquer les esprits.

Turn It Around en entier et en guise de rappel le cultissime "Wake The Dead", histoire de réveiller un peu le public qui semble être totalement endormi, notamment dans la deuxième partie du set, sera le programme de ce concert "chaleureux". Pour le final, on assistera à un vrai gros bronx sur la scène où plus de 50 personnes seront venues chanter avec le groupe (cf. photo ci-dessus). Alors oui CBK c'est toujours cool sur scène, mais ce n'était pas leur meilleur concert à ce jour, la faute peut-être à un Scott Wade (habillé d'un joli t-shirt Rihanna au passage) pas au top (normal après 5 ans d'absence) et un son de la Etnies en dessous des autres scènes.
Autre groupe assez étrange programmé cette année, les TURBONEGRO sont encore en pleine action sur la Impericon Stage et déborderont même, en tant que tête d'affiche de cette scène, de 10 minutes sur le timing qui leur a été alloué ! Surprenant, c'est le mot qui me revient à l'esprit en écrivant ces quelques lignes sur eux. Inattendus, les cinq musiciens déguisés comme les Village People vont littéralement enflammer le public venu les soutenir. Ces derniers sont facilement reconnaissable avec leur veste en jeans et leur patchs géants dans le dos à l’effigie du groupe. Malgré un changement de chanteur, le quintette norvégien fera chanter la fosse aussi bien que Frank Turner n'a réussit à le faire plus tôt sur la grande scène. Frissons garantis qui me feront rester jusqu'à la fin du show.
0h45, il se fait tard, mes acolytes sont tous rentrés au camping et me voilà seul au fond de la Main Stage pour la deuxième partie du concert de RISE AGAINST. Vu et revu, c'est sans réel enthousiasme que j'assiste au concert. Il faudra attendre le premier rappel exclusivement en acoustique pour vivre quelque chose de différent sur la splendide ballade "Swing Life Away" en compagnie de Dave Hause (frontman de The Loved Ones) et "Make It Stop (September's Children)" avec Goeff Rickly de Thursday. La scène est à nouveau vide, mais pas pour très longtemps puisque l'intégralité de la bande revient pour conclure avec les deux tubes "Give It All" et "Savior". C'est aussi à ce moment que mes yeux sont attirés par l'écran géant où des tweets de festivaliers sont postés. Encore un grand merci à Aline pour ce tweet sympathique (à voir ci-dessous). Une vidéo best-of du concert est à voir ci-dessous.















(la setlist pour information : 01.Collapse (Post-Amerika) 02.Re-Education (Through Labor) 03.The Good Left Undone 04.Heaven Knows 05.Long Forgotten Sons 06.Help Is on the Way 07.Survive 08.Drones 09.Prayer of the Refugee 10.Alive and Well 11.The Dirt Whispered 12.Satellite 13.Audience of One 14.Ready to Fall 15.Hero of War 16.Swing Life Away (avec Dave Hause de The Loved Ones) 17.Make It Stop (September's Children) (avec Geoff Rickly de Thursday) 18.Give It All 19.Savior)
Il est 1h35, je suis complètement lessivé, je suis debout depuis 20h et mes pieds ne demandent qu'à quitter ces satanées bottes... Un petit crochet par la case discothèque du camping où deux DJs essayent de maintenir éveiller une cinquante de festivaliers complètement à la masse, mais la raison prendra le dessus est me poussera heureusement à regagner ma chambre de fortune. 


Sébastian D.

Merci au Groezrock et aux différentes personnes à qui j'ai pris les vidéos sur YouTube !

La journée de Dimanche à suivre...




1 commentaire :

Stargasm a dit…

Pas si surprenante que ça la participation de Turbonegro: Le groupe a eu un bel impact dans le rock ainsi que dans le punk rock.
C'est agréable de lire un report qui ne montrera pas le Groezrock comme un Warped tour du pauvre, hâte de lire la suite!