Les groupes de la nouvelle scène indépendante américaine tournant autour des labels Run For Cover, No Sleep ou Topshelf ont beau faire parler d'eux jusque sur notre site, rarement les voit-on s'arrêter par la France lors de tournées européennes qui ressemblent de plus en plus à des tournées germano-britanniques. Le Sink or Swim Fest d'Only Talent Productions faisait ainsi office de quasi-première en la matière en servant de date de lancement pour la tournée européenne de Title Fight, Balance And Composure et Transit. Restait à voir si l'essai allait être correctement transformé.
Pour pouvoir interviewer les trois groupes américains, nous avons dû manquer les sets des Parisiens de Back On Earth et Skeed Corporation, dont nous ne vous dirons donc rien (si ce n'est que si vous avez déjà du mal avec les Chunk!, vous aurez encore plus de mal avec ces derniers). Les Italiens de Notimefor ont eux annulé leur prestation, ce qui amène les Niçois de Can't Bear This Party à commencer aux alentours de 20 heures.
Can't Bear This Party
La réputation du groupe n'est plus à faire, Can't Bear a clairement son public, même si celui de ce soir devait être un peu plus jeune que celui qui les avait chaleureusement accueilli quelques jours plus tôt au This is My Fest. Leur prestation sera elle un brin en deçà mais restera remplie de fun, bonne ambiance qu'on retrouve dans le public au sein duquel s'est glissé un déguisement de Pedobear géant. De l'intro Nintendocore "What Would You Expect From Guys Like Us" au breakdown de "Talk to the Phone Tone", Can't Bear tient son public malgré de nombreux pains et les titres tirés de leur premier album Ain't No Princess sont repris en chœur par le petit groupe de fans entourant Jean et Rémi au pied de la scène. Les Niçois proposeront aussi plusieurs nouvelles compos, qui semblent plus pop-punk et directes, avec moins de clavier et le résultat donne envie d'entendre le nouvel album.
Transit
Transit is next. Second passage par Paris pour le quintet du Massachussets après une date au Klub avec Man Overboard il y a un peu plus d'un an. Depuis, ils ont signé sur Rise Records, leur troisième opus Listen and Forgive est sorti et la fanbase s'est élargie. Une petite intro et c'est parti pour "Please Head North". L'occasion pour ceux qui les découvrent d'observer le jeu scénique plutôt original du frontman Joe Boynton (définitivement un des musiciens les plus bavards de tous les temps, même si ce n'est pas évident sur scène) qui rappelle plus celui d'un rappeur que ceux de ses collègues chanteurs pop-punk. Tant mieux, ça nous changera un peu des photos de ce genre.
Le chant manque parfois de justesse mais la conviction est là. Les nouveaux morceaux du groupe, majoritaires dans la setlist ("1978", "All Your Heart", "I Think I Know You" et le lumineux single "Long Lost Friends"), plus indie pop, sont pour les musiciens l'occasion de montrer un peu plus l'étendue de leur talent que sur leurs précédents tubes pop-punk imprégnés de post-hardcore. Ce sont pourtant bien des morceaux comme le fabuleux "Stay Home" qui haranguent la foule. Mention spéciale au douchebag à casquette de service qui fera du mosh mobylette durant tout le set comme s'il était à un concert de Death Before Dishonor. On reviendra sur lui plus tard.
Balance And Composure
Changement de rythme avec Balance And Composure. Premier concert en Europe pour le groupe qui a pourtant déjà quatre ans d'existence et autant de disques à leur actif. Parlons-en, de leurs disques. Je passe le premier EP I Just Want to Be Pure dont ils ne veulent même pas entendre parler, on veut bien fermer les yeux sur l'excellent Only Boundaries dont ils n'aiment plus non plus les morceaux, mais quand même les gars, le split avec Tigers Jaw est sorti l'an dernier seulement et vous en avant déjà assez d'en jouer les morceaux ? C'est bien dommage, ces morceaux de Balance étant certainement les plus énergiques et adaptés au live que le groupe ait sorti. Ce devait être notre jour de chance puisque ce soir au Batofar la fine équipe de Doylestown, Pennsylvanie insèrera "Show Your Face" (transformée en "Show Your Titz" sur la setlist) au milieu des morceaux de leur premier album Separation.
Car ce sont bien les plus lourdes et plus lentes composition du disque sorti en mai sur No Sleep Records qui composent désormais les sets de Balance And Composure. Et leur façon de retravailler ces morceaux avec énormément d'effets (et un temps fou passé à l'accordage) et de parties instrumentales laisse penser que leurs prochains morceaux seront encore plus orientés post-, avec, parions-le, un fort côté grundge. Précisons également que le groupe est accompagné d'un troisième guitariste sur scène, dont la présence ne sera pas forcément justifiée par le rendu final, la basse absorbant les guitares et le chant étant quasiment inaudible. "Quake", "I Tore You Apart in My Head" ou "Void" ne sont pas pour autant défigurés et la prestation du groupe, bien que déconcertante pour un public présent depuis le début de la soirée et ne les connaissant pas, héritera d'un accueil timide mais réceptif. Petit bémol, le morceau "Separation" pourtant inscrit sur la setlist et scandé par plusieurs membres du public sera zappée par le groupe, sans doute par la mauvaise forme qu'affichent déjà.
Title Fight
La fin de soirée arrive rapidement, c'est déjà le tour des headliners de Title Fight de grimper sur scène. Les jeunes premiers sortent tout juste d'une longue chevauchée des States en charmante compagnie (Four Year Strong, Gallows, The Swellers, SHARKS) à l'occasion du Alternative Press Tour et l'enchaînement a visiblement été difficile, plusieurs d'entre eux étant malades. Ned Russin (chant/basse) est particulièrement mal au point mais impossible de le deviner sur scène tant le hardcore kid est énergique. Seule sa mauvaise mine trahit un début de grippe mélangé à un mal de mer, au point qu'on le croirait saoul si on ne savait qu'il n'a jamais bu une goutte d'alcool de sa vie. La prestation n'en sera pas moins excellente : Title Fight est un groupe de live, assurément.
Enchaînant à un rythme effréné les tubes melodic hardcore pop-punkisants de leurs débuts aux délicieuses compositions plus emo/post-hardcore de leur premier album Shed. Peu de blabla, les quatre gosses sont là pour jouer. "Memorial Field", "Loud and Clear", "Symmetry", "27" : autant de tubes qui réveilleront un peu le devant de la foule. Notre ami relou à casquette ruinera malheureusement le set pour une partie du public, attirant l'attention par ses insupportables mouvements ridicules et inhibant toute envie de participer à la fête de ses voisins. Jamie Rhoden (chant/guitare) restera poli lorsque le dit relou le bousculera sur scène après avoir posé sa bouteille de bière vide à ses pieds (les kids de Title Fight sont straight-edge) mais son regard et son petit coup de pied furtif en diront long. Rien de plus normal que de bouger et de stage diver à un concert comme celui-ci, mais le guignol de la soirée apprendra qu'il y a une manière de le faire sans "gâcher" la soirée des autres (comme j'ai pu le lire sur plusieurs forums). À bon entendeur.
Un rappel (un vrai) viendra redonner le sourire au public avec là encore sa dose de sauts de cabri de la part de Ned et une dernière chanson dont le choix sera laissé aux fans par Jamie. Un ultime sing-along et puis s'en vont. Set légèrement écourté par l'état de santé du groupe mais brillamment exécuté. Title Fight - 1, France - 0.
Le Sink or Swim Fest n'aura pas tenu ses promesses mais ce ne fut ni la faute des groupes, ni de l'orga. Des prestations entachées par la petite forme des Ricains et une ambiance catastrophique prouvant une ultime fois que la France n'est pas l'endroit pour faire ce genre de date laissent un goût amer à la vue d'un line-up qui aurait pu faire de ce concert le meilleur de l'année.
Review par Romain J.
Photos par Apo M.
Plus de photos sur le Flickr d'Alternativ News.
Merci à Only Talent.
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Transit
Transit is next. Second passage par Paris pour le quintet du Massachussets après une date au Klub avec Man Overboard il y a un peu plus d'un an. Depuis, ils ont signé sur Rise Records, leur troisième opus Listen and Forgive est sorti et la fanbase s'est élargie. Une petite intro et c'est parti pour "Please Head North". L'occasion pour ceux qui les découvrent d'observer le jeu scénique plutôt original du frontman Joe Boynton (définitivement un des musiciens les plus bavards de tous les temps, même si ce n'est pas évident sur scène) qui rappelle plus celui d'un rappeur que ceux de ses collègues chanteurs pop-punk. Tant mieux, ça nous changera un peu des photos de ce genre.Le chant manque parfois de justesse mais la conviction est là. Les nouveaux morceaux du groupe, majoritaires dans la setlist ("1978", "All Your Heart", "I Think I Know You" et le lumineux single "Long Lost Friends"), plus indie pop, sont pour les musiciens l'occasion de montrer un peu plus l'étendue de leur talent que sur leurs précédents tubes pop-punk imprégnés de post-hardcore. Ce sont pourtant bien des morceaux comme le fabuleux "Stay Home" qui haranguent la foule. Mention spéciale au douchebag à casquette de service qui fera du mosh mobylette durant tout le set comme s'il était à un concert de Death Before Dishonor. On reviendra sur lui plus tard.
Balance And Composure
Changement de rythme avec Balance And Composure. Premier concert en Europe pour le groupe qui a pourtant déjà quatre ans d'existence et autant de disques à leur actif. Parlons-en, de leurs disques. Je passe le premier EP I Just Want to Be Pure dont ils ne veulent même pas entendre parler, on veut bien fermer les yeux sur l'excellent Only Boundaries dont ils n'aiment plus non plus les morceaux, mais quand même les gars, le split avec Tigers Jaw est sorti l'an dernier seulement et vous en avant déjà assez d'en jouer les morceaux ? C'est bien dommage, ces morceaux de Balance étant certainement les plus énergiques et adaptés au live que le groupe ait sorti. Ce devait être notre jour de chance puisque ce soir au Batofar la fine équipe de Doylestown, Pennsylvanie insèrera "Show Your Face" (transformée en "Show Your Titz" sur la setlist) au milieu des morceaux de leur premier album Separation. Car ce sont bien les plus lourdes et plus lentes composition du disque sorti en mai sur No Sleep Records qui composent désormais les sets de Balance And Composure. Et leur façon de retravailler ces morceaux avec énormément d'effets (et un temps fou passé à l'accordage) et de parties instrumentales laisse penser que leurs prochains morceaux seront encore plus orientés post-, avec, parions-le, un fort côté grundge. Précisons également que le groupe est accompagné d'un troisième guitariste sur scène, dont la présence ne sera pas forcément justifiée par le rendu final, la basse absorbant les guitares et le chant étant quasiment inaudible. "Quake", "I Tore You Apart in My Head" ou "Void" ne sont pas pour autant défigurés et la prestation du groupe, bien que déconcertante pour un public présent depuis le début de la soirée et ne les connaissant pas, héritera d'un accueil timide mais réceptif. Petit bémol, le morceau "Separation" pourtant inscrit sur la setlist et scandé par plusieurs membres du public sera zappée par le groupe, sans doute par la mauvaise forme qu'affichent déjà.
Title Fight
La fin de soirée arrive rapidement, c'est déjà le tour des headliners de Title Fight de grimper sur scène. Les jeunes premiers sortent tout juste d'une longue chevauchée des States en charmante compagnie (Four Year Strong, Gallows, The Swellers, SHARKS) à l'occasion du Alternative Press Tour et l'enchaînement a visiblement été difficile, plusieurs d'entre eux étant malades. Ned Russin (chant/basse) est particulièrement mal au point mais impossible de le deviner sur scène tant le hardcore kid est énergique. Seule sa mauvaise mine trahit un début de grippe mélangé à un mal de mer, au point qu'on le croirait saoul si on ne savait qu'il n'a jamais bu une goutte d'alcool de sa vie. La prestation n'en sera pas moins excellente : Title Fight est un groupe de live, assurément.
Enchaînant à un rythme effréné les tubes melodic hardcore pop-punkisants de leurs débuts aux délicieuses compositions plus emo/post-hardcore de leur premier album Shed. Peu de blabla, les quatre gosses sont là pour jouer. "Memorial Field", "Loud and Clear", "Symmetry", "27" : autant de tubes qui réveilleront un peu le devant de la foule. Notre ami relou à casquette ruinera malheureusement le set pour une partie du public, attirant l'attention par ses insupportables mouvements ridicules et inhibant toute envie de participer à la fête de ses voisins. Jamie Rhoden (chant/guitare) restera poli lorsque le dit relou le bousculera sur scène après avoir posé sa bouteille de bière vide à ses pieds (les kids de Title Fight sont straight-edge) mais son regard et son petit coup de pied furtif en diront long. Rien de plus normal que de bouger et de stage diver à un concert comme celui-ci, mais le guignol de la soirée apprendra qu'il y a une manière de le faire sans "gâcher" la soirée des autres (comme j'ai pu le lire sur plusieurs forums). À bon entendeur.
Un rappel (un vrai) viendra redonner le sourire au public avec là encore sa dose de sauts de cabri de la part de Ned et une dernière chanson dont le choix sera laissé aux fans par Jamie. Un ultime sing-along et puis s'en vont. Set légèrement écourté par l'état de santé du groupe mais brillamment exécuté. Title Fight - 1, France - 0.
Le Sink or Swim Fest n'aura pas tenu ses promesses mais ce ne fut ni la faute des groupes, ni de l'orga. Des prestations entachées par la petite forme des Ricains et une ambiance catastrophique prouvant une ultime fois que la France n'est pas l'endroit pour faire ce genre de date laissent un goût amer à la vue d'un line-up qui aurait pu faire de ce concert le meilleur de l'année.
Review par Romain J.
Photos par Apo M.
Plus de photos sur le Flickr d'Alternativ News.
Merci à Only Talent.
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22 commentaires :
C'était cool jusqu'au moment où t'as sous-entendu que le chanteur de TTSF se prenait pour un gangsta
TTSF ? TSSF peut-être ?
Romain
Le mec dont tu parles c'est l'ancien roadie de Chunk!, un gros connard putain, il est vraiment insupportable!!
Il y a un moment où les Live Report étaient redevenus dynamiques, vivants et bien écrits. Je voulais savoir ce que j'ai loupé et ce ne sont pas ces quelques lignes sans émotion qui m'y ont aidé, dommage.
^ lol wut
"lol wut" comme tu dis ouais, ça sent le troll ce commentaire. "Ces quelques lignes sans émotion", trop bon.
As-tu lu la review des autre sites français ? Soit les mecs découvrent les groupes, soit ils écrivent comme des pieds... Romain a certainement la meilleure plume des sites français du genre, il connaît hyper bien la scène et les groupes, il arrive à parler de chaque set en détaillant le jeu, un peu de la setlist et en plus en y glissant quelques anecdotes et tu trouves ça mauvais ? Get your shit together.
Exact, Le live report de Romain est bien écrit comparé a celui écrit par des webzines/webtv comme All The Rage TV: http://www.alltheragetv.com/review/live-report-sink-or-swim-fest/ jugez par vous même.
Au temps pour moi pour The Story So Far, j'avais mal lu. Excellente review donc.
Non mais ce mec!!! C'est un vrai chasseur de warmzin!
Lilcrowofcemetery!
le gros connard insupportable, ancien roadie de chunk, Douch Bag à casquette aime ce review ... Je n'ai en aucun cas ruiné le concert et ton "anecdote" tu te l'a sors tout droit de ton troue dballe de face de Hardliner. Votre concert vous vous l'êtes gâché tout seul parce que sur une date aussi prestigieuse, y'en a pas un seul de vous bande d'enculés de merde qui a été capable de profiter de l'ambiance qui est censé se dégager de ce genre de show. Mais putain réveillez vous bande de fags et apprenez a vous amuser! Sober or not sober ! au moins y'en a un qui se bouge! GTF
très déplacé venant d'un "webzine" qui fait zizi-fesse avec les traitres de martyrs
1- "une ambiance catastrophique prouvant une ultime fois que la France n'est pas l'endroit pour faire ce genre de date"
2- "Notre ami relou à casquette ruinera malheureusement le set pour une partie du public, attirant l'attention par ses insupportables mouvements ridicules"
Vu comme les seuls mecs qui se bougent se font traiter, on comprend pourquoi la France se retrouve avec un public de poseurs à chaque show.
Et je pense que les groupes américains apprécient de faire tout ces kilomètres pour jouer devant des connards aux bras croisés qui postent des reviews 1 mois et demi trop tard.
On se calme, que ce soit du côté de ceux qui commencent à nous insulter ou de ceux qui traitent le mec en question de "connard".
J'ai relevé cette anecdote parce que j'ai entendu après le concert et lu sur plusieurs forums de nombreux commentaires se plaignant que "le chasseur" (je ne sais pas si c'est son surnom attitré, je ne le connais absolument pas) avait "ruiné" leur soirée et était relou à chaque concert. Vu que ça revenait souvent, je l'ai mis dans la review.
Je précise que je n'ai rien contre ce bonhomme, je ne le connais absolument pas et je n'ai en aucun cas envie de l'insulter (il ne faut pas exagérer, il n'a blessé personne).
Maintenant, à destination de toi, le fan en question : comme je l'ai dit dans la review, je suis au contraire tout à fait en faveur du stagediving et autres trucs pour mettre l'ambiance et profiter du show (c'est bien ce qui manque en France). Simplement, tu as bien vu qu'il n'y avait que 20 personnes devant la scène, 20 personnes que tu n'as cessé de bousculer toute la soirée comme si on était à un concert de hardcore (avoue que faire du two-step en poussant tout le monde sur Transit, c'était un peu exagéré non ?). Le problème était simplement là. Que tu viennes bourré à un concert et que tu t'amuses, c'est une chose, c'est cool pour mettre l'ambiance, mais à partir du moment où ça gêne les autres (ce qui était le cas vu le nombre de gens qui s'en sont plaint), c'est relou. Je t'aurais rejoint avec plaisir dans le pit ou sur scène mais là ça n'y prêtait simplement pas, malheureusement. Il y a un juste milieu avant de devenir un "connard aux bras croisés".
Romain
Y a pas à batailler, le mec a été relou pendant tout le concert, il a bien vu que c'était pas le soir et maintenant il insulte tout le monde. J'aurais été plus dur que Romain (que je ne connais pas). Si au moins le mec s'excusait, mais non quoi.
Ça buzze dis donc... J'étais pas au concert mais les mecs de Title Fight ont dormi chez moi en Belgique et m'ont bien parlé d'un type bourré qui avait fait chier tout le monde au Batofar. Ils étaient pas vénère, mais on voit bien que ça les avait saoûlé. En plus, le mec qui a écrit la review a pas l'air bien méchant, il fait son boulot de raconter le truc, pas la peine de l'insulter. Mais bon j'y étais pas haha.
"Un "webzine" qui fait zizi-fesse avec les traitres de martyrs".
On voit que le mec connaît pas Romain, haha.
J'ai oublié de préciser que je n'ai pas fait attention au "coup de pied furtif" en question lors du concert, mais que c'est Jamie (de Title Fight) qui me l'a lui-même raconté. J'en ai déduit que c'était vrai. Pas très important, mais quelqu'un en parle dans les commentaires, alors je clarifie.
Edit : MERCI D’ARRÊTER D'INSULTER LE MEC EN COMMENTAIRES, TOUT MESSAGE DU GENRE SERA SUPPRIMÉ. L'objectif de cette review n'était pas de bizuter le mec en question, on va pas en faire un plat. Et pas la peine d'insulter Chunk! non plus (je vois pas trop leur rapport avec l'histoire).
Romain
Oui d'ailleurs j'aimerais bien qu'on m'explique le rapport avec Chunk??!
Visiblement "Le Chasseur" est l'ancien roadie de Chunk! (cf. commentaire plus haut), mais le groupe n'a rien à voir là-dedans à ma connaissance (je ne les connais pas).
Romain
"zizi-fesse avec BTM ?
je suis désolé mais je ne vois pas où. Si c'est parce qu'on a parlé d'eux, on parle de plein de groupes, c'est pas pour autant qu'on est des suceurs (bien au contraire je pense).
Et je ne vois pas non plus pourquoi parler des Chunk! qui n'ont carrément rien à voir dans l'histoire. A priori, le mec en question était l'ancien roadie pour Chunk! mais ça s'arrête là.
Ça fait beaucoup de bruit juste pour une review de concert, vous trouvez pas ?
Guillaume.
"nous avons dû manquer les sets des Parisiens de Back On Earth et Skeed Corporation, dont nous ne vous dirons donc rien (si ce n'est que si vous avez déjà du mal avec les Chunk!, vous aurez encore plus de mal avec ces derniers)" --------> ""Romain a certainement la meilleure plume des sites français du genre, il connaît hyper bien la scène et les groupes" : mort de lol!
Visiblement on a appelé les copains pour se défendre... Des choses ne changent pas.
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