La première soirée du festival Bing The Noise, ça se passe ici.
Mardi 14 décembre 2010. Rendez-vous au trabendo pour la deuxième soirée du festival Bring The Noise organisé par la radio Ouï FM. Les places n'étant pas en vente, il fallait écouter l'émission qui a donné son nom au festival pour les gagner. Ce soir c'est un choix de rêve qui nous est offert : Blackrain, Enhancer et retour du combo de Sacramento: Papa Roach. Mais nous y reviendrons plus tard.
Tout d'abord, en arrivant à la petite salle parisienne on voit que le public aura préféré cette soirée là à la précédente (en vue de l'affluence) et non sans raison. Mais on a dit qu'on y reviendrait plus tard
Blackrain
C'est Blackrain qui ouvre la soirée avec son glam rock et ses coiffures délirantes. Un style à cheval entre Axl Rose et David Bowie et des morceaux archi old school dans la veine de W.A.S.P. et Motley Crüe qui raviront certains courageux dans le public. Le son des instruments est perçant et aggressif ce qui n'arrange pas le set du groupe. Les français achèvent leur set en présentant leur nouvel album qui sortira cette année (2011), intitulé Lethal Dose of... .
Enhancer
Puis c'est au tour d'Enhancer d'entrer en scène. Enhancer, rare groupe de néo métal français à avoir survécu à la quasi-disparition du courant lancé par Korn au milieu des annnées 90. Ce qui est fou avec le groupe parisien c'est l'énergie qu'il dégage. Avec Davy Portela de Pleymo à la guitare, les parisiens piocheront dans toute leur discographie en offrant des titres survitaminés ("Street Trash", "Rock Game" où David vient faire une démonstration de hip-hop dans le public) mais aussi des classiques ("Hardcore Version Dancefloor", "Cinglés"). Le groupe invite le rappeur Aketo de Sniper pour "Electrochoc" au grand damn de certains, puis achève son set sur "Hot" avec Wall Of Death à la sortie. Enhancer aura donc fournit une prestation énergique et très réconciliante. En effet le groupe, blâmé avec la sortie de son album Désobéir, a su montrer qu'il avait encore et toujours la force de faire jumper un public.
Papa Roach
La dernière fois qu'ils avaient foulé le sol de la capitale française c'était en 2007 pour supporter leur album The Paramour Sessions. Voilà donc près de 4 ans qu'on avait plus vu Papa Roach transpirer sur une scène parisienne. C'est avec une certaine hystérie chez certains que la bande de Jacoby arrive sur la scène du trabendo, "Kick In The Teeth" prêt à éclater. Le morceau, extrait de Time For Annihilation, qui manque de punch sur CD reçoit les honneurs d'un public heureux de retrouver le groupe. Ici encore le groupe piochera dans toute sa discographie sans se contenter de jouer les singles, au grand bonheur des fans de la première heure. Ainsi seront jouée "Born With Nothing, Die With Everything" extraite du laissé-pour-compte Lovehatetragedy mais aussi "Broken Home" et "Blood Brothers" extraits du premier opus du groupe, Infest. Cependant, la place est laissée aux morceaux plus récents ("One Track Mind", "The Enemy", Burn", "Lifeline", "Hollywood Whore") et aux singles incontournables ("Scars", "Forever", "...to Be Loved", "Getting Away With Murder"). Après une heure de set, le groupe se retire et revient pour jouer l'immense et mythique "Between Angels & Insects" qui transforme le public en un véritable tranpoline. Le concert s'achève (sans grande surprise) par l'interplanétaire "Last Resort" et son intro reprise en choeur par les fans, "Cut my life into pieces, this is my last resort". Après avoir remercié son public, Jacoby promet de revenir plus souvent puis le groupe s'échappe laissant son public satisfait de ce retour, et non plus frustré d'être évité au cours des tournées européennes.
Un grand merci à Bring The Noise et à Ouï FM pour cette soirée en crescendo et ce festival qui continuera de nous surprendre. Episode 3 à venir très vite sur Alternativnews.com !
Plus de photos sur le Flickr d'Alternativ News
Merci à Audrey L.
Photos et review par Apo et Alex.
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