
s’étaient invité à la fête mais sont arrivés trop tard dans l’année. Du coup, pas dans le top. Cette année, la surprise du chef, c’est Nightmares For A Week et leur 1er long jeu, Don’t Die.
Surprise du chef, car même si le trio New Yorkais a déjà sorti un EP remarqué l’an passé, pour moi, ces 11 titres ont servis d’introduction à leur univers. Et le groupe ne s’embarrasse pas de fioritures et joue la carte du "direct mais subtil". La subtilité, c’est le côté feu de camp du court morceau introductif "You Destroy Me", qui nous caresse dans le sens du poil, avec harmonica et tout le tremblement. Mais, dès le single "Veins" et son petit clavier malin sur le refrain, on a compris où ça voulait en venir : ça sonne comme un hymne dont les Get Up Kids seraient fiers. Le mot est lâché, Get Up Kids, car oui, ces types sont la nouvelle génération qui joue à fond la carte revival emopunk avec une petite louche d’alternative country. Si on ajoute une incroyable ressemblance entre la voix de Bill et de Matt Pryor, considérez-moi conquis.
Cette influence devrait être un poids pour le trio. En fait, elle est une force plus qu’autre chose, puisqu’elle est utilisée comme un tremplin, et non comme un copié/collé. Ainsi, les énormes tubes "Baby" et "Alright" donnent cette irrésistible envie de chanter, de reprendre toutes ces paroles en chœur, fermer les yeux, et apprécier le talent à sa juste valeur. Et si on ajoute une petite dose de The Gaslight Anthem au tout, que demander de plus. "Bear Mountain" et surtout la superbe "Lightning Rod" qui débute comme une petite ballade acoustique avant de muer en une rock song que nos workingclass heros favoris auraient aimé avoir écrite.
C’est cette simplicité dans les arrangements, cette sensibilité dans les mélodies (le pont de "New Solitude" vous fera dresser les poils de cul tellement c’est beau), ce souci du détail (l’accordéon du final ‘’Dont Die’’ qui sent le pub et le malte à plein nez, et c’est bon ! ), et ce côté "Fuck You" qui font de ce disque un indispensable pour tous les fans de rock’n’roll qui fait bouger autant qu’il fout des frissons.
Et si on veut être jusqu’au-boutiste, on ira même jusqu’à dire que Don’t Die est le chaînon manquant entre Something to Write Home About et On A Wire. Vous n’y croyez pas ? Une seule écoute a suffi à me faire arriver à cette conclusion. A la 10ème, j’en arrive toujours à la même conclusion, c’est un signe non ? Vous aviez aimé leur EP, alors dites vous que toutes les chansons de cet album leur mettent une raclée sans nom. Vous ne connaissez pas le groupe… Vous êtes encore en train de lire cette chronique ?! A découvrir sans plus attendre !
Guillaume W.
1. You Destroy Me
2. Baby
3. Veins
4. Old House
5. Bear Mountain
6. Our Vessel
7. Alright
8. Lightning Rod
9. New Solitude
10. Breaths As Hard As Kerosene
11. Don't Die
http://www.myspace.com/nightmaresforaweek
P.S : L’album est toujours en streaming chez les collègues de Punknews.
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